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Le clan Sand à Nohant

George Sand | ©Rijksmuseum / CC0
Maison George Sand Maison de George Sand

Nohant abrite les histoires des ancêtres et des descendants de George Sand...

Les Dupin de Francueil, du nom du grand-père paternel de l'écrivain, puis les Dudevant, du nom du mari de George Sand.

Sans oublier les Calamatta, les Clésinger...

Tous reposent aujourd’hui dans le petit cimetière attenant au domaine de Nohant.

Marie-Aurore Dupin de Francueil (1748-1821)

Grand-mère paternelle de George, fille naturelle du maréchal de Saxe, c'est elle qui achète le domaine de Nohant qu'elle lègue à sa petite-fille.

Lina Calamatta

Lina Calamatta | ©Paris Musées - Musée de la Vie romantique / CC0

Maurice Dupin de Francueil (1778-1808)

Fils unique de Marie-Aurore, père de George Sand, il meurt des suites d'un accident de cheval entre La Châtre et Nohant.

Sophie Delaborde (1773-1837)

La mère de George Sand.

D'abord inhumée au cimetière de Montmartre, sa dépouille est rapatriée plus tard à Nohant.

Maurice Sand

Maurice Sand | ©Paris Musées - Musée de la Vie romantique / CC0

Maurice Sand, né Dudevant (1823-1889) et Lina Dudevant, née Calamatta (1842-1901)

Si Maurice naît à Paris, il meurt à Nohant à l'âge de 66 ans. À Nohant aussi, il épouse Lina.

Le fils chéri de George Sand a 39 ans, on est le 17 mai 1862. Lina a 20 ans...

La jeune épouse de Maurice est la fille du graveur d’origine italienne Luigi Calamatta.

Un ami de longue date de George Sand, petite-fille du grand sculpteur Houdon.

George l’adore : « C’est du soleil sur Nohant », raconte-t-elle à propos de sa belle-fille.

Aurore Sand

Aurore Sand | ©Paris Musées - Musée de la Vie romantique / CC0

Aurore Lauth, née Dudevant (1866-1961)

La fille aînée de Maurice et Lina.

La Lolo de George Sand !

Elle hérite du domaine de Nohant, qu’elle lègue à l’État en 1952.

Le nom de Lauth vient de son mari, le peintre Charles Frédéric Lauth.

Aurore habite Nohant jusqu’à sa mort.

Gabrielle Sand-Palazzi

Gabrielle Sand-Palazzi | ©Paris Musées - Musée de la Vie romantique / CC0

Gabrielle Palazzi, née Dudevant (1868-1909)

La seconde fille de Maurice et Lina. La Titite de George ! Elle l’adore.

Son mari, Romeo Palazzi, est professeur de dessin.

Un mariage de 2 ans à peine. Un enfer. Un époux maladivement jaloux, qui la garde en cage comme un joli oiseau.

Gabrielle, séparée, retourne à Nohant, qu’elle ne quittera plus jamais.

Vous savez quoi ? On y voit encore sa chambre d’inspiration asiatique !

C’est là qu’elle pousse son dernier souffle, à seulement 41 ans.

Solange Sand

Solange Sand | ©Paris Musées - Musée de la Vie romantique / CC0

Solange Clésinger née Dudevant (1828-1899)

La fille cadette de George. Leurs rapports ont toujours été orageux, terribles !

Si elle meurt à Paris, Solange naît à Nohant. George lui donne le prénom de la sainte patronne du Berry.

En 1846, Solange rencontre le sculpteur Auguste Clésinger à Paris, chez sa mère.

Elle tombe amoureuse, va jusqu’à rompre ses fiançailles avec l’homme qu'elle doit épouser, la veille de la noce : un Berrichon du nom de Fernand de Préaulx !

Elle dit oui à Clésinger à Nohant, le 19 mai 1847.

Lui a du talent, mais il est rustre, bourru, violent. Et endetté, par dessus le marché !

Et comme il a dépensé toute la dot de Solange, il demande à George d’hypothéquer Nohant.

Elle refuse ! Le ton monte. Clésinger lève la main sur George, Maurice s’interpose... il menace de le tuer !

Le couple Clésinger quitte Nohant en piquant tous les objets de leur chambre, et en tapant un énorme scandale.

Rien ne sera plus jamais comme avant entre la mère et la fille.

George écrit : « Le couple diabolique est parti, criblé de dettes, triomphant dans l’impudence. Je ne veux jamais les revoir, jamais ils ne remettront les pieds chez moi. »

Solange et Auguste se séparent en 1852.

Jeanne-Gabrielle Clésinger (1849-1855)

Solange et Auguste ont eu une première fille, en 1848 : la petite ne vit que quelques jours.

Jeanne-Gabrielle, Nini comme l’appelle tendrement George Sand, voit ensuite le jour.

Malheureusement, la pauvre meurt de scarlatine, fauchée à l’age de 6 ans, seulement...

Sources

  • Michelle Perrot. George Sand à Nohant, une maison d'artiste. Points, 2018.
  • Anne-Marie de Brem. La maison de George Sand à Nohant. Éditions du Patrimoine, 1999.
  • André Maurois. Lélia ou la vie de George Sand. Le Livre de Poche, 2014.
  • Frédéric Chopin. Correspondance de Frédéric Chopin. 1853.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !