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Ajaccio, le baptême de Napoléon... et son papa breton ?

Quand : 2 juillet 1771

L'intérieur | Isiwal / CC-BY-SA
Cathédrale Napoléon Ier Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption d'Ajaccio

Napoléon est né, vive Napoléon

Avez-vous vu le baptistère de marbre blanc ? Il sert au baptême du petit Napoléon Bonaparte, le 2 juillet 1771...

Napoléon naît à Ajaccio en 1769. Sa mère, Laetizia Ramolino, sent les premières contractions la saisir, alors qu’elle assiste tranquillement à la messe dans la cathédrale.

On est un 15 août, il est 11 h. Elle rentre chez elle à pied en quatrième vitesse, mais n’a pas le temps de monter dans sa chambre au premier.

Elle accouche au rez-de-chaussée, dans le salon... sur un tapis représentant César, dit le chroniqueur Las Cases.

Mais, minute : Napoléon naît en 1769, mais le baptême a lieu 2 ans plus tard... ce n’est pas un peu tardif ?

On baptisait immédiatement les bébés à la naissance, à l’époque, non ? C’est parce que l’on dit que la date de naissance de Napoléon est erronée.

Il serait en fait né en août 1771, pas en août 1769. Ce qui colle mieux avec la date du baptême.

Les parents de Napoléon Ier

Les parents de Napoléon Ier | ©Sailko / CC-BY-SA

Charles le père breton ?

Beaucoup d'histoires, de rumeurs disent que Charles Bonaparte, le paternel, était absent, au moment de la conception du futur empereur : pourtant, Laetizia tombe enceinte...

Des rumeurs rapportant que Charles Bonaparte n’est pas le vrai père de Napoléon.

Des historiens comme le spécialiste Jean Tulard conteste, d’autres, comme Edmond Outin, en ont fait un livre.

Mais qui alors, pour faire office de paternel ? Le comte de Marbeuf, un noble breton gouverneur de Corse, à l’époque.

Napoléon demi-breton, il ne manquait plus que ça...

Marbeuf serait tombé fou amoureux de Laetizia : les deux ont un enfant, ensemble.

Marbeuf ne veut pas assister au baptême du petit, il ne peut pas assumer.

En revanche, il soutient le jeune Napoléon, quand il entre dans la prestigieuse école militaire de Brienne, paie les frais d’inscription et le pistonne, car il faut être noble, pour s'y faire accepter... Bizarre, vous avez dit ?

Autre souvenir de Napoléon : une inscription sur une plaque de marbre, à l’entrée de la cathédrale, d’après les mots qu'il prononce en exil à Sainte-Hélène, en avril 1821 :

« Si on proscrit (de Paris) mon cadavre comme on a proscrit ma personne, je souhaite qu’on m’inhume auprès de mes ancêtres dans la cathédrale d’Ajaccio, en Corse. »

Les Bonaparte avaient leur caveau dans leur chapelle privée du Rosaire, jusqu’au déménagement des restes dans la chapelle impériale, à Ajaccio.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !