La Grande Ecurie | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SAChaises à porteurs, traîneaux, voitures des enfants de Marie-Antoinette, carrosses de sacre Napoléon Ier...
Une fabuleuse collection nous attend !
Deux mots sur le musée
Les écuries
La galerie des Carrosses se trouve au cœur de la Grande Écurie, construite entre 1679 et 1682 par Hardouin-Mansart.
On a une Grande... et une Petite Écurie !
La Grande prend en charge les chevaux de chasse (race anglaise), la Petite ceux destinés à l’attelage (races danoise et prussienne), la monte et le carrousel (arabe et espagnole).
Et attention : chaque bête est rangée selon sa robe et sa race !
Une collection... royale !
Chaque carrosse fait référence à de grands évènements de l'Histoire de France : mariage de Napoléon Ier avec Marie-Louise d’Autriche, funérailles de Louis XVIII, sacre de Charles X, baptême du duc de Bordeaux…
Une collection unique réunie par le roi Louis-Philippe, en 1831.
À l’origine, les collections se trouvent à Trianon, le premier musée des Voitures ouvrant ses portes en 1851.
Il est transféré en 1978 dans la Grande Écurie.
Zoom sur les carrosses
Les traîneaux
Il faut revenir en arrière et imaginer le château de Versailles, son parc sous le gel scintillant, en hiver…
Comme celui de 1738-1739, avec ses chutes de neige sans équivalent, qui permettent à la cour de faire des courses de traîneaux endiablées, dans les jardins...
Une mode venue des cours des pays du Nord : on craque littéralement pour elle, de Louis XIV à Louis XVI !
Fermez les yeux... vous sentez, cet air glacé, vif et piquant, sur vos joues ?
Le craquement feutré de la neige sous les sabots du cheval qui tire le traîneau.
Le tintement cristallin des grelots dans l’air pur et glacial.
Les courtisans, la reine, à l’arrière du traîneau en manteaux fourrés et bonnets chauds...
Un traineau | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SALes voitures de Napoléon Ier
Pour son mariage avec Marie-Louise d'Autriche, en 1810, Napoléon fait mieux que son sacre : pas moins de 40 voitures et 240 chevaux défilent !
On a ici La Cornaline, L’Améthyste...
La Victoire, carrosse de Napoléon Ier | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA
La Cornaline, carrosse de Napoléon Ier | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SALes voitures d’enfants
Il faut les imaginer, tirées par des moutons ou de petites chèvres, un enfant de la suite du prince debout sur la plate-forme arrière !
On en voit deux très beaux, ici : ceux des fils de la reine Marie-Antoinette et de Louis XVI.
Carrosse du petit Louis XVII | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SALe baptême du duc de Bordeaux
L'enfer ! En 1820, le duc de Berry (fils de Charles X), le seul susceptible de donner un héritier aux Bourbons, se fait assassiner.
La naissance posthume de son fils, le duc de Bordeaux, est un vrai miracle.
Aussi, le baptême le 1er mai 1821 doit être le plus grandiose possible.
Regardez ! Aux angles, les quatre aigles rappellent que ce carrosse a été réutilisé par Napoléon III pour son mariage en 1853 et le baptême de son fils, en 1856 !
Carrosse du duc de Bordeaux | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA
Carrosse du duc de Bordeaux | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SALe sacre de Charles X
Le 29 mai 1825 se déroule le sacre de Charles X à Reims.
Vous avez là devant vos yeux le carrosse le plus richement décoré jamais imaginé !
Il est utilisé une autre fois pour le baptême du fils de Napoléon III : voilà pourquoi les insignes royaux qui l'ornent ont été transformés en emblèmes impériaux.
Carrosse de Charles X | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SAUn char funèbre... royal
Voici le char funèbre de Louis XVIII, mort le 16 septembre 1824...
Incroyable : il s'agit du seul corbillard royal (2,5 tonnes) conservé en France !
Les dernières funérailles d’un roi de France, d’ailleurs… on le réutilisera néanmoins pour les enterrements des présidents de la République Félix Faure et Sadi Carnot.
Char funèbre de Louis XVIII | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA
Char funèbre de de Louis XVIII | Char funèbre de Louis XVIII | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SASource
- Les panneaux explicatifs dans la Galerie des Carrosses.