Les petites particularités du miel du Gâtinais
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Blond clair à ambré, crémeux, avec un goût de fleurs unique et très doux, voici le miel du Gâtinais.
On peut le trouver tel quel, en pot, mais aussi décliné sous forme de bonbons ou de gâteaux.
La petite histoire
Le Gâtinais est une ancienne région de France qui s'étend sur les départements du Loiret, de l'Eure-et-Loir et du Loir-et-Cher (Centre), de la Seine-et-Marne, de l'Essonne et des Yvelines (Ile-de-France), de l'Yonne et de la Nièvre (Bourgogne).
Un très grand territoire planté d'une multitude de fleurs qui donnent aujourd'hui toute sa saveur à son miel !
Le prestige du miel français remonte au Moyen-Age : il a longtemps remplacé le sucre venu des Indes, trop cher, un vrai produit de luxe !
Mais en ce temps, on apprécie plutôt les miels du Sud, comme celui du Languedoc.
La renommée du miel du Gâtinais viendra au XVIIIe siècle.
Pourquoi si tard ?
Parce qu'à ses débuts, avec sa couleur sombre et son goût très fort, il ne fait pas vraiment l’unanimité !
Heureusement, le miel du Gâtinais se transforme en un produit fin et recherché grâce à l'introduction de nouvelles plantes fourragères dans la région : le sainfoin, petite plante rose utilisée comme fourrage pour les chevaux, donne au miel son parfum unique.
Mais l'urbanisation galopante a petit à petit grignoté les prés où paissaient les chevaux et les vaches...
Des équidés qui, de toute façon, ont cédé leurs places aux voitures !
Devenu inutile, le sainfoin a aujourd'hui disparu...
Ce qui fait que le miel du Gâtinais est aujourd'hui un miel « toutes fleurs » : colza, trèfle, tournesol...
On l'aime au Moyen-Age et au XVIIIe siècle, oui, mais son apogée arrive au XIXe siècle.
On compte alors plus de 30 000 ruches dans le département du Loiret !
C'est à cette époque que les apiculteurs du Gâtinais mettent en place les premiers le panier à calotte, une ruche qui compte deux étages au lieu d'un.
Le miel produit n'en est que meilleur !