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Les 14 objets les plus marquants du musée de la police de Paris

Le musée | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA
Musée Homicide Exécution Musée de la préfecture de police

Des collections incroyables !

Situé au 3e étage du commissariat du 5e arrondissement, cet incroyable musée propose une promenade dans l’histoire de la police parisienne du 17e siècle jusqu’à aujourd’hui.

En passant par la Révolution française, la Commune, les attentats anarchistes, la Seconde Guerre mondiale, mai 1968 et j’en passe...

Un musée fondé par le préfet de police Louis Lépine en 1909, inventeur du concours Lépine et de la Brigade criminelle... la célébrissime Crim’ installée 36 quai des Orfèvres !

En fait, Lépine utilise les pièces qu’il avait réunit pour l’Exposition universelle de 1900, afin de présenter l'Histoire de la police au public.

Collections considérablement enrichies au fil des dons et acquisitions.

On compte aujourd’hui près de 2000 pièces !

Les 14 pièces les plus marquantes

1 - Les billets autographes de Vidocq

Les signatures authentiques du mythique Vidocq, délinquant, bagnard, puis chef de la brigade de sûreté de la préfecture de police de Paris, en 1811.

Un vrai caméléon !

Signature de Vidocq

Signature de Vidocq | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

2 - Comparution du roi devant la Convention nationale

Le 12 décembre 1792 s'ouvre le procès de l’ex-roi de France Louis XVI, devant les députés de la Convention nationale, illustré par ce document !

Comparution de Louis XVI

Comparution de Louis XVI | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

3 - Les cartes de sûreté

D’incroyables reliques de la Révolution !

Ces cartes, instaurées en mars 1793, permettent à leurs détenteurs de prouver qu’ils ne sont pas suspects, pouvant ainsi circuler librement dans Paris.

Carte de surêté

Carte de sûreté | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

4 - La lame de la guillotine

Voici l’authentique lame de la guillotine (8 kilos !) utilisée place de Grève, actuelle place de l’Hôtel-de-Ville.

Le lieu des exécutions capitales parisiennes depuis des siècles : le tout premier guillotiné est mort ici, le 25 avril 1792 !

Lame de la guillotine

Lame de la guillotine | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

5 - Machine de Fieschi

La réplique de la fameuse « machine infernale » utilisée par Giuseppe Fieschi pour un attentat (raté) contre Louis-Philippe, boulevard du Temple.

Une arme à feu unique, composée de 25 canons de fusils reliés entre eux sur un tréteau, tirant simultanément.

L'attentat fait 18 morts, dont 13 tués sur le coup.

L’arme originale se trouve aux Archives nationales...

Machine de Fieschi

Machine de Fieschi | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

6 - Registres d’écrou de Jean Chastel et de Ravaillac

Deux célèbres régicides.

Jean Chastel (à ne pas confondre avec l’homme qui tue la bête du Gévaudan), exécuté place de Grève en décembre 1594 après avoir tenté d’assassiner Henri IV à Paris.

Ravaillac, lui, assassine Henri IV le 14 mai 1610, à Paris, toujours.

Son horrible exécution (un écartèlement qui s’éternise et s’achève en boucherie) marque tous les esprits !

Registre d'écrou de Ravaillac

Registre d'écrou de Ravaillac | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

7 - Portefeuille de Cadoudal

Voici le portefeuille en cuir et plusieurs documents concernant Georges Cadoudal, général chouan originaire du Morbihan.

Il tente d’assassiner le consul de France Bonaparte en 1800 à Paris.

Le premier attentat à la voiture piégée de l'Histoire !

Portefeuille de Cadoudal

Portefeuille de Cadoudal | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

8 - Réplique de la bombe d’Orsini

Felipe Orsini, patriote et révolutionnaire italien, reproche à Napoléon III d’avoir provoqué l’échec de la création de la république italienne, en 1849.

L’Italie étant à l’époque morcelée en petits états sous domination autrichienne...

En janvier 1858, alors que l’empereur se rend à l’Opéra rue Le Peletier, Orsini lance 3 bombes sur la voiture impériale, faisant une dizaine de morts et 156 blessés.

L’empereur est indemne ! Arrêté, Orsini monte à l’échafaud en mars 1858.

Bombe d'Orsini

Bombe d'Orsini | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

9 - Les femmes criminelles

Parce qu'il y en a !

Commençons par la « cocotte » Marguerite Steinheil, dans les bras de laquelle Félix Faure est mort, accusée du meurtre de sa mère et de son mari, en 1908. Jugée aux Assises de Paris, elle est acquittée un an plus tard.

Violette Nozières, bien sûr, jeune parricide de 18 ans condamnée à mort par la cour d’assises de Paris en 1934, peine commuée en travaux forcés à perpétuité.

Enfin, Casque d’Or, de son vrai nom Amélie Élie, prostituée prise au milieu d’une guerre opposant deux bandes rivales de voyous du nord-est de Paris, qui se battaient pour ses beaux yeux...

Casque d'Or

Casque d'Or | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

10 - Moulage en cire de la main de Troppmann

L’Alsacien Jean-Baptiste Troppmann, 20 ans, jugé coupable du meurtre de 8 membres d’une même famille en 1869 : le « massacre de Pantin. »

Guillotiné en janvier 1870, on a gardé le moulage en cire de sa main, censée être « énorme », « forte et décharnée »...

Une affaire énorme, la plus médiatisée du Second Empire.

Main de Troppmann

Main de Troppmann | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

11 - Landru

Henri Désiré Landru, aaah, Landru... célèbre tueur en série accusé du meurtre de 11 femmes, entre 1912 et 1922.

Monsieur se fait passer pour un veuf et passe de petites annonces matrimoniales.

Il rencontre moult veuves et femmes célibataires, qu’il séduit, à qui il promet le mariage, avant de les inviter dans sa maison à la campagne.

Là, il les tue, découpe leurs corps à la scie et les fait brûler dans sa cuisinière.

La vitrine présente, entre autres, le carnet de comptes très méticuleux de Landru, où il consignait les sommes et les objets rapportés par ses activités criminelles : ses « recettes » !

Recettes de Landru

Recettes de Landru | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

12 - Marcel Petiot

En 1946, Petiot est condamné pour meurtres après la découverte, à son domicile parisien, des restes de 27 personnes, en pleine occupation allemande. Terrible !

On voit dans la vitrine l’œilleton qui permettait au docteur de regarder agoniser ses victimes, derrière la porte d’une petite pièce de son domicile, rue Le Sueur...

Vitrine Petiot

Vitrine Petiot | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

13 - Bertillon et l’identification criminelle

Vous verrez la mallette de mensurations anthropométriques et la reconstitution de l’atelier d’Auguste Bertillon, fondateur de la police scientifique et technique.

En 1882, il est nommé chef du service photographique de la Préfecture de Police.

Là, il remarque qu'en prenant 14 mensurations détaillées sur un être humain (écartement des yeux, longueur de la main...), il n'existe qu'une chance sur 286 millions pour qu'un autre individu ait les mêmes mensurations !

Une fois mesures et photos faites (de face et de profil), on établit un fichier d’identification des criminels. Pratique, pour identifier les récidivistes !

Et s’il n’est pas l’inventeur du système d’identification par empreintes digitales, il est le premier à utiliser lesdites empreintes en 1902, dans l’affaire Scheffer.

C’est la première fois qu’un assassin est identifié et convaincu de meurtre, grâce à ses empreintes !

Atelier anthropométrique de Bertillon

Atelier anthropométrique de Bertillon | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

14 - Les pavés de mai 1968

Pour rappel, une affichette évoque le « bilan et coût des déprédations » de cette révolution :

  • 10 000 m² de chaussées dépavées ;
  • 15 candélabres abattus ;
  • 500 panneaux de signalisation rendus inutilisables ;
  • 96 arbres abattus, plusieurs milliers de grilles d’arbres disparues ;
  • 296 voitures endommagées ;
  • 276 dégâts immobiliers ;
  • 3 cars de police-secours incendiés…

Lesdits pavés et autres projectiles (authentiques) sont exposés !

Projectiles de mai 68

Projectiles de mai 68 | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !