Le Saint-Médard de Noyon

Image d'illustrationImage d'illustration | ©CostaPPPR / CC-BY-SA

Késako ?

Le Saint-Médard se présente sous la forme d'une petite meringue blanche fourrée aux fruits rouges : une autre spécialité de la ville de Noyon (02), les fruits rouges !

Cette gourmandise porte le nom de l'évêque de la ville, mort au 6e siècle.

La petite histoire

Médard le petit Picard

Médard naît à Salency, tout près de Noyon, vers 457. Le petit Médard n'est pas un jeune comme les autres. Les autres gamins ne pensent qu'à s'amuser, à vivre dans l'insouciance, tant pis pour eux ! Lui passe son temps à méditer, à prier, à donner tout ce qu'il peut aux pauvres, pendant que son père lui fait garder ses troupeaux de bêtes.

Conscients du potentiel de leur petit, les parents l'envoient étudier à Vermand (on suppose qu'il s'agit de l'actuelle ville de Saint-Quentin, dans l'Aisne). Médard est un très bon élève. Mais lui, ce qu'il veut, c'est rentrer dans les ordres ! Chose faite vers 488 ; on l'ordonne prêtre à 32 ans. Mais Médard ne s'arrête pas là. Il veut voir plus grand !

En 530, on le nomme évêque de Vermand, puis de Noyon un an plus tard, lorsqu'il obtient l'autorisation de faire transférer son siège dans cette ville fortifiée qui lui paraît bien défendue et agréable.

Médard meurt en 545. Une partie de ses reliques se fait transférer à l'abbaye de Soissons. L'autre partie de ses restes se trouve aujourd'hui dans l'église Saint-Médard, à Paris.

La Rosière

Saviez-vous que Médard est à l'origine de la fête populaire appelée « couronnement de la rosière », à Salency ? Une tradition qui veut que l'on couronne la jeune fille la plus pure de Salency.

Médard donne chaque année à cette fille une grosse somme d'argent prise sur l'un de ses fiefs appelé le « fief de la Rose. » Elle est bien sûr coiffée d'une jolie couronne de roses... On célèbre encore cette fête dans plusieurs communes françaises.

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