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Le piment d'Espelette, un sacré peps dans les assiettes !

Piments d'Espelette | Monster1000 / CC-BY-SA
Spécialité

Késako ?

Dès le mois de septembre, les jolies maisons du village d'Espelette se parent de guirlandes rouges... le piment en train de sécher !

On le reconnaît à sa couleur rouge foncé, sa taille (une dizaine de centimètres) et son goût délicat, piquant et parfumé.

Il se déguste dans les recettes typiques du pays basque : la piperade, le poulet basquaise, les chipirons... mais aussi dans tous les plats qui ont besoin d'un peu de peps !

Le piment d'Espelette bénéficie de l'A.O.C. (depuis 2000) et de l'A.O.P. (2008).

On le ramasse à la main sur des pieds hauts d'à peu près 1 m, puis tout dépend de ce que l'on veut.

Pour du piment en poudre, on le sèche une quinzaine de jours sur les façades des maisons.

Le climat basque lui convient bien, lui qui aime la chaleur !

Pour les piments frais, on les vend tels quels, attachés à plusieurs sur une corde.

La petite histoire

Piment, en latin, se dit pigmentum (« pigment »), ce qui colore !

Coloré comme ces boissons épicées à base de vin et de miel, un peu proche de l'hypocras, que l'on adorait boire au Moyen Âge... et que l'on appelait piments !

Le piment tel qu'on le connaît est en fait originaire d'Amérique, introduit en Espagne, puis dans le pays basque, au 17e siècle.

Il fait office de poivre local. Et la cuisine basque est assez épicée !

On met même du piment dans le célèbre chocolat de Bayonne !

Espelette tient son nom du basque ezpeleta, qui veut dire « endroit couvert de buis. »

Les Ezpeleta sont aussi une grande et puissante famille du coin, anoblis en baron au 15e siècle, et dont on peut encore voir le château...

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !