Késako ?
L'une des spécialités de la ville de Toulouse, la violette !
Fabriqués depuis le début du 19e siècle, ces bonbons au sucre cristallisé ont un goût prononcé de violette, et en même temps une petite saveur acidulée très agréable et très fraîche.
Les confiseurs utilisent des fleurs fraîches de violettes, qu'ils cristallisent dans le sucre.
La petite histoire
Au Moyen Âge, Clémence Isaure destine ces petites fleurs au gagnant des Jeux Floraux.
Tout a commencé en novembre 1323, lorsque 7 troubadours se retrouvent à Toulouse, pour discuter d'une nouvelle sorte de concours de poésie.
Ils décident que chaque année, début mai, une violette d'or sera décernée au poète qui aura écrit le plus beau poème.
Voilà les Jeux Floraux fondés : pour la première édition, c'est Arnaud Vidal de Castelnaudary qui reçoit la joya de la violetta...
Mais l'histoire de la petite fleur bleue commence à la fin du 18e siècle : la culture de cette fleur de Parme vient d'arriver à Toulouse.
Et puis, en 1811, on voit apparaître sur les marchés toulousains la violette de Parme Toulousaine, la violette actuelle.
Le bonbon, lui date de la fin du 19e siècle.