Késako ?
Praline rime avec... Montargis !
Petite ville du Loiret où l'on trouve chez le confiseur Mazet les vraies pralines, véritable fleuron de la gastronomie française !
Un confiseur qui garde jalousement la recette initiale de 1636...
Mais c'est quoi, cette praline, alors ?
C'est une amande grillée et caramélisée : celle de Montargis se reconnaît entre mille, grâce à sa coque de caramel croquant, d'un beau brun brillant.
On les trouve aujourd’hui au caramel beurre salé, à la cerise, à l'orange parfumée à la girofle.
La petite histoire
« Mais quelle idée lumineuse a eu mon maître d'hôtel en créant ces petites sucreries ! » a dû se dire monsieur le maréchal de Plessis-Praslin.
Et pourtant, cela tient à peu de chose...
Clément Jaluzot, maître d'hôtel mais aussi officier de bouche du maréchal et duc de Choiseul, a fait simplement griller des amandes dans du sucre, sans se douter que son maître adorerait !
La cour du roi Louis XIII raffole aussi de ce bonbon !
Fort de son succès, Jaluzot ouvre une petite boutique à Montargis, en 1636 : « Au maréchal duc de Praslin. »
Une enseigne que l'on voit gravée sur la belle façade de la maison néo-gothique construite en 1920, actuel magasin...
Quand on lui demande comment s’appellent ces douceurs, Jaluzot répond sans hésiter « Praslines »... en hommage au maréchal.
On les a longtemps appelées les pralines Jaluzot.
Au tout début du 20e siècle, voilà qu'arrive Léon Mazet : ce confiseur formé dans les meilleures maisons s'installe place de la République, à Montargis.
Il vient de racheter la recette de Jaluzot !
Et va, pour un immense succès ! Des boutiques ouvrent à Paris, Mazet s'impose comme LE nom de la praline...