La Marseillaise... un bête plagiat... Vous ne me croyez pas ? C’est parti !
C'est sur les orgues de la cathédrale de Saint-Omer, que le célébrissime compositeur de la Marseillaise, Rouget de Lisle, entend quelques notes de musique...
Celles d’un oratorio, Esther, composé en 1787 par Lucien Grisons, maître de chapelle et de musique de la cathédrale, mort à Saint-Omer en 1815.
Écoutez plutôt...
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Troublant, vous ne trouvez pas ?
Hé bien, ce bon vieux Rouget s’en inspirera pour écrire sa Marseillaise... 5 ans après !
Inspirer... il reprend la trame note par note, oui !
Et comme par hasard, Rouget se trouve à Saint-Omer à cette époque, car il est attaché au corps de génie de la ville.
C'est ce qu'on lit dans le Bulletin historique de la Société des Antiquaires de Saint-Omer (1866, 3e vol)...
Mais profitons-en pour revenir deux secondes sur la Marseillaise !
Le chant patriotique de la Révolution française, adopté comme hymne national en juillet 1795...
Claude Rouget de Lisle, donc, capitaine en poste à Strasbourg, l'écrit dans la nuit du 25 avril 1792, après la déclaration de guerre à l'Autriche.
Mais... pourquoi cette chanson guerrière écrite à Strasbourg s'appelle Marseillaise ?
À la base, c'est Chant de Guerre pour l'armée du Rhin.
Le succès est tel, que les militaires finissent par diffuser des partitions imprimées un peu partout, jusqu'à atterrir à Marseille.
Les militaires marseillais venaient de quitter leur ville pour monter à la capitale, prêter main forte aux révolutionnaires pour prendre les Tuileries, où se trouve emprisonné Louis XVI.
Franc succès à Paris... et le chant devient Marseillaise.