This website requires JavaScript.

À Rivarennes, on tape les poires

Poires séchées, image d'illustration | Janet Hudson / CC-BY
Spécialité

Késako ?

On dit ces poires « tapées », car elles sont aplaties sur environ 1 cm !

Déshydratées, elles conservent toutefois leur saveur et leur texture.

On les mange telles quelles, dans des plats salés ou sucrés, dans des tartes ou des gâteaux.

À Rivarennes (37), on fait dans la poire tapée depuis des siècles...

Mais au fait, comment on la tape, la poire ?

Elle doit d'abord se déshydrater pendant une longue période dans un four à bois (méthode artisanale) ou un four électrique.

Les poires sont épluchées puis serrées les unes contre les autres.

On les retourne tous les jours. Le fruit va alors se dessécher en gardant sa forme initiale.

Ensuite, il faut les aplatir puis on les remet un coup au four, une dernière fois.

Les poires n'ont plus qu'à refroidir avant d'être conditionnées.

La Touraine et la poire tapée

On confectionne des pommes et des poires « séchées » dans des fours dans les régions d'Orléans et de Tours, dès le milieu du 16e siècle.

Mais la production de poires tapées remonte à la fin du 18e siècle à Tours, avec le commerce de poires, de pommes et de pêches « tapées. »

L'apogée arrive au 19e siècle, mais... au milieu des années 1930, c'est la chute.

Les poires en conserve font concurrence... Presque plus personne ne produit de fruits tapés.

La relance de la production ne se fait qu'en 1987. La production repart !

À cette époque, on fabrique 9 tonnes de poires tapées (contre presque 160 tonnes, au 19e siècle).

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !