Ancien palais épiscopal, la Berbie abrite aujourd'hui le musée de l'enfant de la région : Toulouse-Lautrec.
Mais que cache son imposante façade ? Tout d'abord, pourquoi ce nom de Berbie ?
Tout simplement parce que le nom vient de bisbia, qui signifie évêché, en catalan !
Le premier évêque vit là au 13e siècle.
Bernard de Combret, un de ses successeurs, transforme l'humble palais en grosse forteresse défensive, histoire de pouvoir défendre la ville à cet endroit.
Tout d'abord, il fait construire un donjon flanqué d'un corps de logis.
Ensuite, lorsque la cathédrale Sainte-Cécile sort de terre, on décide d'agrandir les fortifications... et de leur donner le même aspect !
Briques rouges, mâchicoulis...
On pense que le même architecte travaille sur les deux chantiers... c'est bien possible !
Mais comment était-ce, à l'intérieur ?
On trouvait au premier la salle d'apparat, où les évêques recevaient, au-dessus les appartements privés avec cabinet de travail, chambre, garde-robe...
Bien sûr, des cuisines au rez-de-chaussée, ainsi qu'une pièce où tous ceux dans le besoin venaient prendre un repas.
Et on en avait, des bouches à nourrir ! Près d'une centaine de personnes...
Au 17e siècle, on aménage de nouveaux salons au goût du jour.
Le palais a perdu sa fonction défensive, aussi on aménage des jardins à la française dans la basse-cour.
Bien plus joli, non ? Avec la Révolution, le palais perd définitivement sa fonction de palais des évêques.
On procédera à une restauration au début du 20e siècle, afin de lui rendre tout son éclat.
Source
- Article de l'encyclopédie en ligne Wikipédia Palais de la Berbie.