Mentionné pour la première fois en 1219, le donjon de Pesteils dépend alors du comte de Rodez, Henri Ier.
La famille de Foulholes possède le fief jusqu'au début du 15e siècle, date à laquelle il passe par alliance à Rigaud de Montamat, écuyer du duc de Berry.
Celui-ci fait reconstruire le donjon carré détruit pendant la guerre de Cent Ans : comptant 6 étages, on y trouve notamment une chapelle et une vaste salle pourvue d'une grande cheminée.
En 1510, le château passe à Guy de Pesteils... qui lui donnera son nom, vous vous en doutez.
Pris par les protestants en 1568, repris par l'armée royale, assailli une nouvelle fois en 1581 par les protestants...
Les guerres de Religion mettent à mal Pesteils, qui résiste néanmoins jusqu'à la trêve de 1598, avec la signature de l'édit de Nantes.
En 1608, le château passe par alliance à Charles de Cassagnes de Beaufort-Miramon, qui consacre une partie de sa fortune à de grands aménagements (notamment la construction du corps de logis).
Saisi comme bien national à la Révolution, pillé, saccagé, le château est racheté par les Miramon en 1841.
C'est de cette époque que datent les deux pavillons carrés qui prolongent le corps de logis.
Le marquis de Miramon dessine les plans d'un nouveau jardin d'agrément.
Et voilà ! Au fait, avez-vous remarqué ? Pesteils n'a jamais été vendu depuis le 13e siècle...
Source
- Encyclopédie Châteaux Passion. Éditions Atlas, 2001.