Il ne reste aujourd'hui que les tours de la vieille forteresse féodale de Parthenay, sur son promontoire baigné par les eaux du Thoué.
Construit au 11e siècle, on le remanie au 13e siècle grâce aux dons des rois d'Angleterre Jean sans Terre et Henri III : petit cadeau de remerciement pour ces sires de Parthenay qui avaient rejoint leur cause !
En ce qui concerne l'enceinte, la ville en comprenait trois.
La première, celle de la ville, comptait 11 tours fortifiées dont il ne reste que la très belle porte Saint-Jacques au nord, qui date du 13e siècle, reconnaissable avec ses deux tours en éperon.
La seconde enceinte sépare la ville du château. La dernière enceinte est le château lui-même, détruit en 1831 en même temps que ses remparts.
La ville soutient de nombreux sièges : en 1206, Philippe Auguste la prend aux Anglais, avec qui les seigneurs de Parthenay s'étaient accoquinés.
À la mort de son dernier seigneur, Jean II, la forteresse passe au connétable Arthur de Richemont, un parent, puis au duc de Bretagne avant qu'en 1486, Dunois, célèbre bâtard d'Orléans, s'empare de Parthenay pour le duc d'Orléans.
Le roi Charles VIII la reprend et fait aussitôt détruire les fortifications.
Durant les guerres de Religion, François de Coligny d'Andelot assiège la ville et les protestants en font leur quartier général.
Un an plus tard, l'amiral Coligny force à son tour les portes de Parthenay et y entre avec le futur Henri IV...
Source
- Encyclopédie Châteaux Passion. Éditions Atlas, 2001.