Vous imaginez bien que l'édification du château sur cet escarpement rocheux, au-dessus de la Dordogne, n'est pas le fruit du hasard !
Que dire de mieux qu'une forteresse qui surveille la rivière et la vallée ?
Beynac se trouve mentionné pour la première fois en 1115 avec Mainard de Beynac, lorsque celui-ci offre des terres à Robert d'Arbrissel, fondateur de Fontevraud, pour y construire l'abbaye de Cadouin.
À cette époque, on a un premier castrum construit en pierres et entouré d'une muraille.
Les seigneurs de Beynac ont-ils été cathares ?
On ne le sait pas, mais Simon de Montfort, lors de sa croisade des Albigeois, assiège le château et fait détruire la partie supérieure de ses murs.
Il y croise un seigneur « très mauvais, pilleur très cruel et très violent oppresseur des églises » !
Resté possession cependant des sires de Beynac, le château s'agrandit.
Foyer protestant durant les guerres de Religion, Beynac voit ses défenses renforcées.
À la mort du dernier membre des Beynac en 1753, le château passe aux Beaumont, qui l'abandonnent après y avoir laissé toute leur fortune en restaurations.
Source
- Encyclopédie Châteaux Passion. Éditions Atlas, 2001.