Petite histoire de Saint-Etienne d'Eymoutiers
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Une église et ses reliques
Du monastère d'Eymoutiers reste seulement sa belle collégiale du XIe siècle. Allons y faire une petite visite !
Eymoutiers doit son origine à la tombe d'un moine solitaire d'origine irlandaise, Psalmet, sur laquelle l'évêque de Limoges Hildegaire vient fonder un monastère à la fin du Xe siècle sous le nom de « Moutier d'Ahent »... d'où le nom d'Eymoutiers !
L'église, d'abord dédiée à Notre-Dame, ensuite à saint Étienne, se compose d'une partie de la fin du Xe siècle, l'autre du XVe siècle.
L'édifice reçoit après sa mort les restes de Psalmet... et alors, stupeur !
Les reliques semblent faire des miracles... Les pèlerins affluèrent alors en masse.
Effectivement, Psalmet devient très vite le saint patron de la ville, un saint particulièrement vénéré... pour les maux d'estomac !
Un monastère se crée alors, dédié à saint Étienne.
Des trésors !
Lors de votre passage, ne manquez surtout pas les magnifiques vitraux du XVe siècle qui ornent les 15 hautes fenêtres du chœur : les plus beaux du Limousin !
L'église conserve aussi une belle croix reliquaire du XIIIe siècle, à double traverse, semblable à celle du Dorat (Haute-Vienne).
Peut-être sortie du même atelier, qui sait ?
Sources
- Pierre de Saint-Brunon. Notice Histoire abrégée du chapitre d'Eymoutiers. Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin (tome 36). 1888.
- M. de Montégut. Notice sur une croix du XIIIe siècle conservée à Gorre (Haute-Vienne). Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques. 1884.