L'ancienne collégiale voit le jour grâce à l'évêque de la ville saint Dulcide, qui élève au 6e siècle une basilique sur la tombe de saint Caprais.
Rasée par les Normands en 853, on la reconstruit aussitôt puis, au tout début du 12e siècle, on commence à bâtir une nouvelle église sur un plan plus vaste : le chœur, les chapelles, le transept et les croisillons datent de cette époque.
Mais voilà qu'arrivent les croisades contre les Albigeois, au début du 13e siècle : ces derniers s'emparent d'Agen, qui se retrouve toute troublée !
La coupole du transept s'écroule. On construit la nef au siècle suivant avant que guerres, famines et incendies ne sèment le chaos.
Notre pauvre église se retrouve bien mal en point : elle menace carrément ruine !
D'ailleurs, la nef ne tarde pas à s'écrouler... on la reconstruit en 1508.
En 1561, les protestants saccagent à leur tour l'édifice : orgues, statues, reliques... tout brûle !
Pendant la Révolution, cloches et mobilier disparaissent, avant qu'un magasin à fourrages ne s'installe entre les murs de la collégiale.
Celle-ci ne sera rendue au culte que deux ans plus tard, où elle devient cathédrale.
Mais alors, dans quel état l'a t-on rendue ! Ca-tas-tro-phique...
On remonte un clocher neuf en 1840, avant qu'une restauration complète ne se fasse sous la direction de l'architecte de la ville, Bourières.
Ah ! Vous avez sûrement remarqué les magnifiques peintures du chœur, si colorées !
Eles sont refaites à cette époque par Bézard, sur l'idée de l'évêque d'Agen, monseigneur de Levezou de Vezins.
Source
- Article de l'encyclopédie en ligne Wikipédia Cathédrale Saint-Caprais d'Agen.