Nous voilà à Pouldreuzic, patrie de l'écrivain Per-Jakez Hélias (le Cheval d'Orgueil, c'est lui). On y voit une bien belle chapelle, construite entre le 13e et le 15e siècle, tout près de la mer. Étonnant !
Toute seule sur la dune, son nom signifie « tête » (pen) et « roseau » (hors), parce qu’elle a été construite non loin d’un petit étang envahi de roseaux.
Tous les ans, le premier dimanche de septembre a lieu le 2e plus grand pardon de Cornouaille... D’ailleurs, Per-Jakez Hélias évoque le pèlerinage de Penhors, dans son célèbre roman :
« Son pardon fut institué peu après que le pape, en 1482, eut accordé de pleines indulgences pour le grand pardon de Reims. Au 13e siècle, il y avait déjà une chapelle à cet endroit. Elle a été maintes fois remaniée, agrandie, frappée de la foudre, mais la Vierge a tenu bon. En 1970, le toit menaçait ruine. Malgré la dureté des temps, on a trouvé le moyen d’y remédier. Pouvait-on laisser s’écrouler un édifice autour duquel des marées de fidèles, depuis 600 ans, ont changé les louanges de Marie et imploré sa protection ! Des marées de fidèles qui ont déversé assez d’écus pour faire à la Vierge un toit d’or ! »
Vous pourrez voir la Vierge portée en procession dans la chapelle, à gauche de l’autel !
Source
- Pierre-Jakez Hélias. Le Cheval d’orgueil. 1975.