Encore un bel exemple d'architecture Renaissance à Toulouse !
On connaît aussi celui-ci sous le nom d'hôtel Béringuier Maynier, du nom d'un avocat et capitoul de la ville qui vivait là, au début du 16e siècle.
C'est ce monsieur qui fait construire l'aile de fond de cour, peu avant sa mort en 1523.
Ensuite, les propriétaires suivants ajoutent deux ailes aux extrémités de ce premier bâtiment, flanquées de tourelles d'escalier.
Au-dessus de l'entrée, on peut lire l’inscription suivante : Vivitur ingenio caetera mortis erunt, « seul l'esprit survit, tout le reste mourra. »
Belle entrée en matière, qui résume assez bien la philosophie d'un homme de droit comme Maynier, sûrement humaniste !
Plusieurs décennies plus tard, voilà Jean Burnet qui acquiert l'hôtel, en 1547 plus précisément.
Il reprend la construction : il fait ajouter des cariatides aux fenêtres et allonge les deux ailes en retour.