Orcival et les roses de Catherine

Catherine de Bourbon-Vendôme, une vraie sainte à Orcival...

Mariée à Gilbert de Chabannes, on voyait son tombeau dans le chœur : maintenant, il n’y a plus qu’une plaque.

Cette dame considérée comme une sainte faisait le bien partout autour d’elle, chez les pauvres gens.

Un jour qu’elle était en train de leur donner du pain, elle croise son mari, un rude gaillard qui n’aimait pas du tout la voir faire des charités.

Alors, quand il lui demande ce qu’elle cachait sous son manteau, surprise : au lieu des pains se trouvait une belle corbeille de roses...

Elle meurt au début du 16e siècle, et quand, un siècle plus tard, on ouvre sa tombe... son corps est intact. Bon, à la Révolution, on le brûlera devant la porte de l’église.

Source

• Annette Pourrat. Guide de l'Auvergne mystérieuse. Éditions Tchou, 1969.