Au 19e siècle, le château de Digoine appartient aux Chabrillant : nouvelles transformations !
Le style troubadour fait son entrée dans les appartements, tandis qu'un beau petit théâtre voit le jour en 1842 (conçu par Pierre-Luc-Charles Ciceri, décorateur de l'Opéra de Paris).
Saviez-vous que la grande actrice Sarah Bernhardt y donne des représentations ? Elle s'invite, car elle est la maîtresse de Chabrillant...
Le célébrissime compositeur de musique Jacques Offenbach compose aussi au château la Valse triomphale du château de Digoine pour la comtesse de Chabrillant, en 1851 !
Mais pas que : il y compose également sa Rêverie au bord de la mer...
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Jules Goncourt, dans ses Lettres (1885), raconte sa visite à Digoine, flanqué de son frère Edmond :
« Château fin Louis XIV. Dimensions royales. M. de Chabrillant nous fait visiter un très beau parc encadrant une magnifique pièce d’eau. Une serre conçue dans l’esprit aérien du jardin d’hiver, toute riche de la flore indigène et exotique. Une salle de spectacles décorée par Cicéri, or sur blanc mat, écussons des familles alliées aux Chabrillant, petit modèle de la salle de Versailles. »
Sources
- Encyclopédie Châteaux Passion. Éditions Atlas, 2001.
- Edmond de Goncourt, Jules de Goncourt : correspondance générale: 1843-1862. Honoré Champion, 2004.