This website requires JavaScript.

Les horribles tortures de Léger

Quand : 679

Vie de Léger | Ralph Hammann / CC-BY-SA
Martyr Église paroissiale Église Saint-Léger de Guebwiller

Léger ? Léodégar, plutôt, de son nom germain ! Car Léger est né Teuton.

Celui qui sera évêque de la ville d'Autun naît dans une famille noble des bords du Rhin, au tout début du 7e siècle.

Léger a de qui tenir : on a là le fils de Bodilon von Thurgau et de sainte Sigarde.

Sa nièce, Berswinde, épousera le duc alsacien Etichon.

Leur fille, à ces deux-là, on la connaît : ce sera la célèbre sainte Odile, patronne de l'Alsace !

Que le monde est petit...

On le vénère à Poitiers (ses reliques s'y trouvent), à Autun (il dirige longtemps l’évêché là-bas), en Picardie (il y a subi le martyr), mais surtout bien sûr en Alsace !

Après tout, sa cousine, Odile, y dirige le monastère du même nom, sur son mont...

Même la grande abbaye de Murbach porte son nom.

Ce pauvre Léger connaît une fin horrible, massacré par un vilain seigneur de Neustrie, Ebroin : les pieds déchiquetés par des lames tranchantes, les lèvres tailladées, le visage entaillé, la langue tranchée, les yeux crevés...

Il finit éclopé, aveugle, muet, défiguré, vivant ainsi plusieurs années, avant que ce saligaud d'Ebroin ne le retrouve et ne finisse par le mettre (vraiment) à mort.

Sources

  • Auguste Savagner. Histoire de France jusqu'en 1789 (tome 1). 1833.
  • Abel Hugo. France historique et monumentale (tome 2). 1837.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !