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Les grisailles du palais Jacques-Coeur

Quand : 1682

Les grisailles | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA
Hôtel particulier Palais Jacques Coeur

La pièce des échevins

Nous sommes dans le donjon, dans cette pièce qui servait de salle de travail aux échevins, à la fin du 17e siècle.

Un échevin ? C’est en France, au Moyen Âge, un magistrat nommé par le seigneur pour rendre la justice sur ses domaines.

Ceux de Bourges ont leur bureau dans l’hôtel des Échevins, qu’ils quittent en 1682 pour le palais Jacques Coeur, beaucoup plus spacieux.

Cabinet des Echevins

Cabinet des Échevins | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

L'ange sur la cheminée

La cheminée date de l'époque de Jacques Coeur : on y remarque sa devise.

Vous ne remarquez rien de bizarre, sur cette cheminée ?

Cet ange... Les anges ne sont pas supposés ne pas avoir de sexe ?

Bon, là, raté... c'est une femme !

Détail

Détail | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

Les grisailles

Venons en au très beau décor en grisaille de Michel Longuet !

La grisaille, c’est un peu comme le camaïeu : une variante de plusieurs tons au sein d’une même couleur.

Le plus souvent, de couleur est grise, d’où le nom. C'est surtout une technique appliquée aux vitraux.

Si l'on regarde bien, ce décor porte la date de 1687... tiens, tiens ? À quoi fait-elle référence ?

À la naissance de Charles, duc de Berry... le petit-fils de Louis XIV !

On remarque les 4 blasons des 4 échevins, le reste des peintures étant des scènes de chasse et de réjouissances données pour la naissance du petit Charles.

Source

  • Jean-Yves Ribault. Le palais Jacques-Cœur. Éditions du Patrimoine, 2001.
Détail

Détail | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !