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Les fresques de Saint-Pierre de Méobecq

Saint Martial | Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA
Abbatiale Église abbatiale Saint-Pierre de Méobecq

Des saints peints en pagaille !

Regardez ! Des fresques romanes, dans l'abside...

C'est à la fin du 19e siècle (1859) que l'architecte du département de l'Indre, Dauvergne, met à jour ces peintures.

Elles sont considérées comme les plus anciennes peintures romanes du Berry, de la deuxième moitié du 11e siècle !

La majeure partie de ces peintures a disparu, à cause des infiltrations d'eau.

Il reste tout de même de jolis vestiges !

On reconnaît les saints représentés des pieds à la tête. On a :

  • le saint fondateur de l'abbaye, Cyran (SIGIRANNUS) ;
  • le premier abbé saint Loyau (LEODALDUS) ;
  • saint Benoît, car Méobecq appartenait aux bénédictins ;
  • saint Martial, le disciple de Pierre et l'apôtre du Limousin ;
  • saint Pierre avec ses clefs, et sous lui, la Vertu en armure qui terrasse le Vice.

Ténèbres et cavalier blanc

Mais ce qui frappe le plus, c'est ce cavalier de l'Apocalypse.

Vous le voyez, cet homme en simple tunique monté à cru sur un cheval blanc, lancé en plein galop ? Attention !

Il s'apprête à tirer avec son arc. Au-dessus de lui se trouve une main qui lui donne une couronne.

C'est le texte de l'Apocalypse de Saint-Jean qui le dit :

« Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval blanc. Celui qui le montait tenait un arc. On lui donna une couronne. Puis il s'en alla vainqueur et pour vaincre encore. »

Sources

  • Vincent Debiais, Estelle Ingrand-Varenne. Corpus des inscriptions de la France médiévale (8e-13e siècle) - Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher. CNRS Éditions, 2014.
  • Yves Christie. Notice Le cavalier de Méobecq. Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques. 1976.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !