Le der des ders ?
Le dernier duel de l’Histoire de France se passe au château de Saint-Germain-en-Laye, le 10 juillet 1547...
François Ier, le vieux roi en bout de course, voit deux femmes se faire la guerre sous son nez : Diane de Poitiers et Anne de Pisseleu.
Diane, favorite du futur Henri II, et Anne celle de son père François Ier : elles ne peuvent pas se voir !
Anne vient de marier sa sœur avec le baron de Jarnac.
Un sieur bien élégant, qui claque toute sa fortune en vêtements !
Le jeune Henri II le lui fait remarquer, sur quoi Jarnac répond que c’est grâce à sa belle-mère, qu’il peut se payer tout ça.
Alors, le Dauphin va dire partout que Jarnac a une liaison avec sa belle-mère, la seconde femme de son paternel, pour de l’argent...
Fou de rage, Jarnac insulte le dauphin et le provoque en duel.
Sauf qu’un futur roi ne peut pas se battre : il faut que quelqu’un le fasse à place...
Ce sera un ami du clan Diane-Henri : François de Vivonne.
Mais le vieux roi François est encore là ! Il réalise soudain que le petit Jarnac va se faire broyer... et interdit le duel.
Ça ne plaît pas à Jarnac, qui se sent toujours aussi humilié !
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La botte secrète... et mortelle
Alors, après la mort de François, Henri II décide de remettre l’affaire sur le tapis : le duel aura lieu !
On va faire combattre Jarnac contre Vivonne, comme prévu. Dans un pré devant le château...
Jarnac blesse son ennemi sous le genou gauche, 3 fois : aaah, sa botte secrète, inédite, répétée des milliers de fois avec son maître d’arme !
Sur quoi il demande au roi de lui rendre son honneur.
Henri le fait du bout des lèvres... et ne décolère surtout pas contre Vivonne, qui n’a pas tenu le choc.
Humilié, celui-ci préfère arracher ses pansements, rouvrant ses blessures.
Et se laisse mourir en se vidant de son sang...
Aujourd’hui, l’expression « coup de Jarnac » désigne un coup violent, imprévu et fourbe.
Pourtant au début, c’était une botte d’escrime tout à fait loyale et sacrément habile...