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Les corps du garde-chasse et de son chien étaient dans l'aven

Quand : 1812

L'aven | ©Wayne77 / Wikimedia Commons / CC-BY-SA
Cavité naturelle Homicide Aven Marzal

1812. Au commencement… une haine tenace entre deux hommes, un braconnier de Saint-Remèze, Boulle, et le garde-chasse Deschame.

Une histoire… presque classique !

La haine s’envenime, et c’est le drame : le braconnier tue le garde-chasse d’un coup de fusil en pleine tête. Le pauvre chien avec !

Boulle lance les deux corps dans la gueule noire de l’aven, connu alors sous le nom d’aven de la Varade.

Loin de toute habitation. De tout regard indiscret...

Le chien de Marzal

Le chien de Marzal | ©Wayne77 / Wikimedia Commons / CC-BY-SA

Oh, mais vous savez bien ! Des yeux devaient bien traîner par là… tout juste ! Ceux d’un jeune berger, en l’occurrence…

L’assassin est arrêté. Boulle écope de :

  • deux ans de prison ;
  • 100 francs d’amende ;
  • 4000 francs de dommages et intérêts.

On retrouve le corps de Marzal à 12 mètres de profondeur : celui de son chien est tombé beaucoup plus bas.

Surprise ! Son squelette s’y trouve encore.

Depuis, l’aven a pris le nom de Marzal, le surnom du garde-chasse Deschame : il désigne, en patois local, une petite graminée qui pousse par là...

L’aven a été fouillé pour la première fois en 1892 par le célèbre spéléologue E.A. Martel. Puis oublié. Puis redécouvert en 1949 ! Aujourd’hui, il se visite.

Sources

  • Pierre Minvielle. Guide de la France souterraine. Éditions Tchou, 1970.
  • Pierre Boulanger. Grottes et abîmes. Nouvelles Éditions Latines, 1966.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !