![Retable d'Ambierle](/_next/image?url=http%3A%2F%2Flocalhost%3A4000%2Fimages%2Fa%2F9a%2F0f%2Fd0%2F9a0fd03c-742c-4155-a6c6-e3b92d3766f5.jpg&w=3840&q=70)
Le retable doré
Ambierle possède un trésor : son retable flamand de la Passion, légué en 1476 par Michel de Chaugy, chambellan du duc de Bourgogne Philippe le Bon.
Il se compose de 3 panneaux de bois sculptés en ronde bosse, recouverts par 6 volets peints sur les 2 faces.
L'ensemble a été doré et les statues portent des traces de polychromies.
Bien sûr, on a représenté les donateurs sur les volets : à droite, Michel de Chaugy et sa femme Laurette de Jaucourt.
À gauche, le père de Michel, Jean, et sa femme Guillemette de Montagu.
Deux anges portent leurs blasons « d'or à deux lions léopardés de sable. »
On a des scènes représentant la trahison de Judas et le couronnement d'épines ; ensuite, la descente de Croix, la mise au tombeau et la Résurrection.
![Détail : la mise au tombeau](/_next/image?url=http%3A%2F%2Flocalhost%3A4000%2Fimages%2Fa%2F64%2F87%2F6f%2F64876ffa-af5c-4057-b614-249782fa53c5.jpg&w=3840&q=70)
D'Ambierle au Louvre ?
Mais le retable a longtemps été oublié, brûlé par les cierges, laissé dans un endroit trop humide...
Au 19e siècle, on décide, devant l'état catastrophique du chef-d'œuvre, de l'envoyer en restauration dans les ateliers du Louvre, à Paris.
Mais les habitants s'y opposent fermement ! Leur triptyque ne bougera pas...
On fait finalement appel à un artisan lyonnais, un certain monsieur Odier.
Sources
- J. Guillien. Notice sur un triptyque d'Ambierle attribué à Van Eyck. Revue du Lyonnais (tome 21). 1845.
- Congrès archéologique de France : séances générales tenues à Montbrison en 1885 (session 52). 1886.