La date de mise en service du pont de Gien date de février 1245, attestée par un acte du roi saint Louis, acte par lequel il dédommage les frères Gilly qui perçoivent avant la construction du nouvel ouvrage le prix des traversées de la Loire à cet endroit.
Au temps d'Anne de Beaujeu, comtesse de Gien, il est déjà en très mauvais état.
Au cours du 17e siècle, le pont est plusieurs fois ébranlé, coupé, avec des arches écroulées.
En 1733, il subit une grande destruction avec réfection les années suivantes.
En 1789, les cahiers de doléances de la ville de Gien signalent qu'il n'est toujours pas réparé.
Vers 1820, les trois maisons qui subsistent encore sur le pont sont détruites, devenues véritables dangers publics.
La construction résiste aux crues de 1846, 1856 et 1866.
J'arrive au milieu du pont : au sommet de son dos d'âne, vous pourrez voir une croix dédiée à Saint-Nicolas, patron des marins.