Le château de Gerbéviller et sa nymphée
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Quand : 1620
Une belle propriété !
On trouve la première mention d'un château au XIIe siècle, qui passe aux Tornielle en 1590 par mariage : famille qui le gardera jusqu'en 1737.
Mais le dernier des Tornielle n'a pas d'héritiers !
Il lègue donc Gerbéviller à son neveu Camille de Lambertye.
Celui-ci fait alors reconstruire le château : il faut dire que les guerres de Religion ne l'ont pas épargné !
Camille fait aussi redessiner le parc par le paysagiste Yves Descours (à qui l'on doit aussi les jardins de Lunéville) et réaliser des statues par un élève du sculpteur de Louis XIV, Lecomte : Rémi-François Chassel.
Au XIXe siècle, Antoine de Lambertye demande au paysagiste Berthault de lui tracer les plans d'un parc avec fabriques et nymphées, incluant le pavillon rouge crée par l'architecte Clément Métezeau au XVIIe siècle.
Les jardins actuels
Le marquis de Lambertye, Ernest, fait entièrement réaménager le parc au XIXe siècle et continue les travaux avec la construction de communs, la plantation d'un potager et d'un verger... bref, Gerbéviller comme on peut le voir aujourd'hui !
Alors, voyons un peu ce qu'on trouve ici...
De vastes allées, le pavillon Rouge en brique et pierre, la nymphée avec ses 3 grottes en enfilade et ses niches ornées de statues...
On aimait beaucoup ce genre de grotte artificielle dans les jardins du XVIIIe siècle (une mode reprise au XIXe), décorée de rocaille et agrémentée d'une source qui jaillit sous forme de vasques.
A Gerbéviller, les murs sont couverts de coquillages et de stalactites ; au-dessus se trouve un belvédère sur lequel on peut grimper.
Il faut imaginer en plus de l'eau ruisselant partout dans la grotte, comme c'était le cas autrefois !
Source
- Encyclopédie Châteaux Passion. Éditions Atlas, 2001.