L’écrivain et prix Nobel de littérature guatémaltèque né en 1899 à Guatemala et mort en 1974 à Madrid se fait inhumer sous un superbe totem maya, entièrement gravé !
Bien que décédé en Espagne, il avait demandé à ce que ses cendres soient transférées au Père-Lachaise.
Issu de la classe moyenne, Asturias reste longtemps marqué par la dictature de Manuel José Cabrera (1898-1920) et par les violents séismes qui détruisent Guatemala, en 1917 et 1918.
Asturias part à Paris en 1924 après des études de droit. Diplomate en 1945, il partage sa vie entre le Mexique et la France.
Son œuvre phare ?
Monsieur le Président (El Señor Presidente), écrit à Paris entre 1925 et 1932 : le portrait satirique d'un dictateur sud-américain.
Un tombeau maya qui va bien avec le personnage !
Ses Légendes du Guatemala (Leyendas de Guatemala, 1930) réinventent les anciens mythes de son pays, et faisaient dire à Paul Valéry :
« Quel mélange que ce mélange de nature torride, de botanique aberrante, de magie indigène, de théologie de Salamanque, où le volcan, les moines, l'Homme-Pavot, le Marchand de bijoux sans prix, les « bandes d'ivrognesses dominicales », les « maîtres mages qui vont dans les villes enseigner la fabrication des tissus et la valeur du zéro », composent les plus délirants des songes. »