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La sinistre auberge rouge de Peyrebeille

Quand : 1805 - 1833

L'auberge | Marianne Casamance / CC-BY-SA
Musée Homicide Maison Auberge de Peyrebeille

Du sang sur les murs

L'endroit est sinistre à souhait. Glauque. Terrible !

On ne l'appelle pas le « coupe-gorge », « l'auberge sanglante » pour rien !

Là, au début du 19e siècle, des aubergistes assassinaient leurs clients...

Une affaire qui dépasse allègrement les frontières de l'Ardèche, on l'imagine !

Le mobilier est le même qu'à l'époque, seule la maison a un peu changé depuis.

La visite se fait sans guide, seulement guidée par un son et lumière et un commentaire audio à la voix un peu inquiétante. Tout y est.

La pénombre d'abord. Puis la visite commence.

On emprunte les mêmes pas que les clients 3 siècles auparavant...

Frissons d'angoisse

La visite

• Voilà la cuisine, avec la grande tablée au milieu, son feu de cheminée et ses odeurs de cuisine.

• Ensuite, la salle à manger, si sombre. En imaginant le dernier repas des « condamnés », on a des frissons. Avant qu'ils ne montent se coucher, inconscients du danger... Allez, venez... En grimpant l'escalier, on a le temps d'apercevoir le réduit dans lequel se tenait Rochette, le domestique, pour assommer les clients...

À la place de Rochette, un mannequin immobile, prêt à bondir sur le malheureux voyageur qui emprunte les marches pour gagner sa chambre. Eh, mais là : c'est vous le client, qui montez à l'étage ! Attention à votre tête sur la grosse poutre à l'entrée de l'escalier ou c'est la fin...

• On visite une des petites chambres que les aubergistes donnaient à ceux qu'ils allaient détrousser. Gros meubles en bois. Murs épais. Fenêtres minuscules. Atmosphère confinée et pesante. Très pesante.

• Et pour finir, le four où les époux faisaient brûler les corps... pour faire disparaître les preuves... et servir le tout en ragoût aux autres clients, dit la légende !

La pierre des morts

Devant l’auberge, une pierre indique l’endroit où ont été guillotinés les 3 assassins.

Petite touche macabre supplémentaire, leurs masques mortuaires (reproduits en photos au musée) peuvent se voir en vrai au musée Crozatier, au Puy-en-Velay...

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !