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La porte Dijeaux, Neptune et ses béliers

Quand : 1748 - 1864

Détail | Alain Muller / CC-BY-SA
Arc Porte Dijeaux

Cherche porte pour nouvelle place

Nous voilà au 18e siècle : le marquis de Tourny, intendant de Guyenne, est en train de changer entièrement la physionomie de Bordeaux : nouvelles places, nouvelles rues...

On vient d'aménager la place Dauphine.

Pour la décorer, une porte serait du meilleur effet : oui, mais aussi pour cacher le défaut de l'axe, qui existe entre les deux parties de la rue de la Porte-Dijeaux !

On doit donc démolir la vieille porte du 14e siècle : l'architecte Portier se charge de la reconstruction d'une nouvelle porte, en 1748.

Le sculpteur Claude Francin, qui avait travaillé à la porte d'Aquitaine, s'occupe des décorations.

Béliers et fleurs de lys

Que représentent-elles, ces décorations ?

Sur le fronton, on a les fleurs de lys de la France, flanquées d'une couronne et de la croix de l'ordre du Saint-Esprit.

De part et d'autre, on voit des casques, des drapeaux, des ailes.

En dessous, un lion appuyé sur un cartouche portant la date de 1748.

De l'autre côté de la porte, on a sur le fronton le blason de la ville flanqué d'une couronne, de tridents et de deux cornes d'abondance ; dessous, Neptune encadré de deux têtes de béliers.

Avant sa restauration en 1864, deux petits guichets se trouvaient de chaque côté de la porte, supprimés car gênants pour la circulation.

Source

  • Abbé Corbin. Article La porte Dijeaux à Bordeaux. Bulletin monumental (série 5, tome 10). 1882.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !