À l'origine, la légende veut qu'un moine bénédictin de l'abbaye de Fécamp, Bernardo Vincelli, aimait ramasser les plantes et concocter des remèdes avec.
Un jour, il compose une boisson miracle en 1510... appelée plus tard Bénédictine.
Celle-ci devient vite très populaire !
En 1534, François Ier, de passage à l'abbaye, y goûte et apprécie beaucoup !
On dit alors qu'il entend des Bretons vanter leurs vins et rit :
« Vos vins de Bretagne ? Ils sont les plus verts et les plus âpres de mon royaume. Bons à donner la colique ! Si vous me parliez de la bonne liqueur des moines de Fécamp, foi de gentilhomme, oncques ne goûtai meilleur... »
Voilà qui est dit ! En attendant, notre moine note sa recette sur un papier bien gardé pendant des siècles...
Hé oui ! En 1863, un certain Alexandre le Grand, alors négociant en vin, retrouve la recette, grâce à son grand-père qui l'avait acquise au moment de la démolition de l'abbaye, pendant la Révolution.
Ce qui est sûr, c'est que notre homme, aidé d'un pharmacien, a élaboré une boisson qui lui a fait faire fortune !
27 plantes composent la liqueur même si, chut ! La recette reste secrète.
Le succès est au rendez-vous...
Au fait, saviez-vous ce que signifie le DOM sur la bouteille ?
Deo Optimo Maximo ! « Dieu très grand », mot d'ordre des bénédictins.
Sources
- Dictionnaire biographique comprenant la liste et les biographies des notabilités du département de la Seine-Inférieure. 1892.
- Didier Chirat. Les petites histoires de l'Histoire de France. Larousse, 2018.