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Jacques Coeur

Palais Jacques Coeur, Bourges | Anecdotrip.com
Jacques Coeur

Allez hop, on se prépare à embarquer pour d'autres horizons : au programme, la folle épopée de Jacques Cœur, entre mystères et anecdotes, et un voyage à travers le pays qui lui est cher : le Centre de la France, en Berry !

SOMMAIRE

1 - Découvertes et voyages 2 - Un homme riche ! 3 - Vous resterez bien dîner ? 4 - Après les affaires, le service du roi 5 - La chute de Jacques 6 - Promenade au pays de Jacques Cœur

Découvertes et voyages

Ses débuts

Jacques voit le jour à la toute fin du 14e siècle à Bourges. Papa s'appelle Pierre Cœur, il est originaire de Saint-Pourçain dans le Bourbonnais : on le dit le plus riche marchand pelletier de Bourges !

Jacques a un frère, Nicolas, chanoine de la Sainte-Chapelle de Bourges, et une sœur. On peut dire que Jacques baigne dans le milieu des affaires depuis tout petit ! Il n'a pas fait d'études (on dit qu'il sait à peine lire) et passe tout son temps fourré dans la boutique de son père. En 1418, Jacques épouse Macée de Léodepart, la fille du prévôt. On le retrouve dans les affaires en 1429 aux côtés de Ravant le Danois, un Normand chassé de son pays par la guerre, maître des monnaies à Bourges. Que fait-il ? Il fabrique des écus, pardi ! Des écus « faibles de poids », ce qui est un délit car les 2 hommes en perçoivent un petit bénéfice. On condamne Jacques à une amende : il échappe de justesse à la galère !

Voyages, voyages !

Mais Jacques cherche autre chose... Il veut rivaliser avec les Italiens (des Vénitiens pour la grande partie) qui commercent au Levant !

Le fameux Levant qui comprend la Syrie, le Liban, ce qu'on appelle aujourd'hui le Moyen-Orient. Jacques sent qu'il y a quelque chose à faire là-bas. Un écuyer du duc de Bourgogne, Bertrandon de la Brocquière, rapporte dans son récit Voyage de la Terre-Sainte avoir croisé Jacques vers 1433 :

« Et quand nous fûmes venus à Damas, nous y trouvâmes plusieurs marchands français, vénitiens, génois, catalans entre lesquels y avait un français nommé Jacques cœur qui, depuis, a eu grande autorité en France... »


Damas, c'est LE carrefour commercial où l'on venait de toute l'Europe. Jacques se trouve là à bord de la galée de Narbonne, toute chargée de denrées précieuses. Il sillonne les mers quelques mois puis rentre en France.Là, Jacques établit son Q.G. à Montpellier. Pourquoi Montpellier ?

Parce que les foires de la ville connaissent un très beau succès : les chroniqueurs de l'époque appellent alors la ville « la populeuse » ! Les Italiens, les Espagnols, même des marchands venus des Indes ou de Perse font le voyage pour un des marchés les plus visités au Moyen-Age.

De Montpellier, Jacques suit l'activité de ses 300 succursales dispersées dans toute la Méditerranée sans perdre une miette de l’avancement de ses affaires aux échelles du Levant. Juvénal des Ursins dit d'ailleurs : « Il a empoigné toutes les marchandises de ce royaume et partout a ses facteurs ; qui est enrichir une personne et appauvrir 1000 bons marchands. »

Jacques et les dindons

Delamare dit dans son Traité de la police (livre II) que Jacques aurait rapporté « entre autres raretés des poules de Turquie, gallinas turcicas, lesquelles n'auraient été appelées poules d'Inde qu'un siècle plus tard ».

Chose reprise par Alexandre Dumas dans son Grand dictionnaire de cuisine qui dit qu' « en 1432, les vaisseaux de Jacques Cœur rapportèrent les premiers dindons de l'Inde. »

Pourtant, on a aussi d'autres sons de cloche, à savoir que Pierre Jean-Baptiste Legrand d'Aussy dit dans son Histoire de la vie privée des Français depuis l'origine de la nation jusqu'à nos jours (tome 1) que l'importation du dindon des Amériques ne date que du 16e siècle, le premier ayant été mangé en 1570 aux noces de Charles IX... en gros, le dindon a été ramené du voyage de Christophe Colomb !

Mais impossible, on sait que ce même Charles IX, de passage à Amiens, se voit offrir 12 dindons par les bourgeois en 1566...Désolée messieurs, encore un fait qu'on doit à Jacques : la poule d'Inde comme on dit, a été rapportée en 1432 !

Un homme riche !

Au cœur du palais

En tout cas, ça y est : la fortune de Jacques est faite ! On dira désormais dans le Berry... « riche comme Jacques Cœur » !

Il possède plus de 30 seigneuries dont celle de Saint-Fargeau qui possède à elle seule plus de 22 paroisses ! Il possède aussi 2 hôtels à Paris, deux à Tours, 2 à Lyon, des maisons à Montpellier, Marseille, Béziers... et bien sûr à Bourges.

Ah, le beau palais ! Vous le connaissez, non ? Sinon, courez y vite ! Jacques y a imprimé son nom un peu partout. Sa marque de fabrique ? Les rébus ! Il adore les rébus. Ils sont très à la mode à l'époque !

Vous n'avez qu'à voir ceux des châteaux de Chaumont (37) et de Meillant (18), tous deux appartenant aux Chaumont : une montagne enflammée illustre le nom de Chaumont, CHAUD MONT ! Au palais, on trouve plusieurs rébus : les cœurs qu'on voit un peu partout, bien sûr ; le cœur placé entre les mots « A » et « joie », qui donne « A cœur joie »...

Et bien sûr, la coquille de Saint-Jacques pour son prénom et un petit cœur pour son nom.

Luxe et volupté

Gourdault dans La France pittoresque nous dit : « On racontait que ses chevaux et ses haquenées n'étaient ferrés que d'argent. Tous les arts rencontraient en Jacques Cœur un protecteur judicieux et dévoué. C'était en France comme une sorte de Médicis, exerçant une action souveraine sur toutes les branches de la civilisation. »

Jacques ne mange que dans des plats en argent, s'habille de la façon la plus belle qui soit : « Robe courte à mi-cuisse, froncée sur l'épaule, pourpoint bandé de rouge et chapeau de velours, et une fois lui vit chausses rouges » dit un témoin lors de son procès (vu dans Jacques Cœur et Charles VII, Pierre Clément, livre II chap IX).

« Et au temps que les gens de cour portaient les poitrines découvertes, semblablement portait la sienne et chaîne d'or dessus aucune fois grosse et autrefois petite ; et toujours le témoin lui a vu porter habits pareils des seigneurs et gentilshommes de cour et se maintenir et entretenir en leur façon et manière de faire en habillements excepté qu'il ne lui a point vu porter ses habits si courts comme plusieurs font à présent. »

Vous resterez bien dîner ?

Chapons et citrons confits

Imaginons... on est invité à la table de Jacques dans un de ses châteaux. Comment se passe le repas au 15e siècle chez un grand seigneur ? Déjà, il faut imaginer dans les cuisines un monde incroyable : sommeliers, panetiers, valets-tranchant, oublieurs (les faiseurs d'oublies, de fines gaufres) valets-de-nappe, échansons, écuyers de cuisine, fruitiers, porteurs d'eau, poissonnier, sauciers... La vie privée d'autrefois (tome Les repas) d'Alfred Franklin nous parle du festin servi par le comte de Foix Gaston en l'honneur du roi en 1458 :

  • • le 1er service comprend rôties et hypocras.
  • Le 2e service pâtés de chapons à la graisse, jambons de sangliers et 7 sortes de potages.
  • Le 3e service se compose de faisans, de perdrix, de paons, de hérons, de cygnes, de bécasses et de lapins.
  • Rebelote avec le 4e service qui présente différentes sortes d'oiseaux.
  • Le 5e service comprend tartes, darioles, crèmes, oranges et citrons confits.
  • Le 6e service propose oublies et hypocras.
  • Le 7e et dernier service sert épices et confitures... Le tout arrosé de vins et de la boisson phare : l'hypocras ! Blanc ou rouge, on le prépare avec cannelle, sucre, poivre, citron, macis (noix de muscade), musc et ambre...

Langues de serpents

Sur la grande table au centre de la salle, imaginez des plats d'or et d'argent, des hanaps finement ciselés, mais aussi des objets un peu plus mystérieux ! Je veux parler des languiers, ces belles pièces d’orfèvrerie en forme d'arbre ou de salière où se pendent... les langues de serpent. Vous connaissez ?

Ce sont de petites pierres, des sortes d'amulettes destinées à déceler les traces de poisons éventuels dans les plats... En présence du poison, ces « langues » changent de couleur. De toute façon pour plus de prudence, les plats restent couverts jusqu'à ce que les invités se soient assis, ça s’appelle « mettre le couvert » !

Nappes et dressoir

Sur la table aussi, on met un doublier, sorte de grande nappe qu'on double avant de poser, d'où son nom. Dès le XVe s, cette nappe est un privilège réservé au roi et aux grands seigneurs !

A côté de la table, on a le dressoir qui présente la plus belle vaisselle du maître du lieu sur ce qu'on appelle maintenant des étagères. Une étiquette très stricte du 15e siècle dit d'ailleurs que le nombre d'étagères dépendait de la « qualité » de la personne : un chevalier en avait 2, une duchesse 5.

Et les bonnes manières ?

Aah, oui ! Dès le règne de Charles VII, on fait rigoureusement attention à l'étiquette. Aliénor de Poitiers la vicomtesse de Furnes rédige ses codes du savoir-vivre en société dans Honneurs de la cour entre 1484 et 1491.

Et comme on n'est pas des cochons, au Moyen-Age, on commence à se servir de serviette telle qu'on connaît aujourd'hui dès le milieu du XVe s, sous le règne de Charles VII. Comme aujourd'hui, on se la noue autour du cou !

Le linge de table est brodé d'une fleur de lis pour les rois, s'il-vous-plaît ! C'est Jean Sulpice dans sa Civilité de la table (1483) qui parle le mieux de cet usage.

Après les affaires, le service du roi

Jacques est d'abord nommé maître des monnaies en 1436, argentier du roi en 1439, membre du conseil du roi 3 ans plus tard. Anobli en 1440, le roi l'envoie à Gênes en 1446 pour négocier l'annexion de cette république.

Qu'est-ce qu'un argentier ?

C'est une fonction créée au 13e siècle. L'argentier reçoit une somme venue du Trésor pour les dépenses du roi et de Cour. Il doit tenir compte de ses magasins d'étoffes, des bijoux, des marchandises diverses et variées.

Bourges au 15e siècle

La ville possède alors une quarantaine d'églises, une magnifique cathédrale, de beaux hôtels particuliers sans égal, le palais du duc Jean de Berry et sa Sainte-Chapelle flamboyante... Bourges possède aussi sa Grosse tour construite quelques siècles auparavant : une sinistre prison !Bourges est une ville alors en pleine effervescence.

Les artistes les plus renommés viennent travailler pour le duc Jean de Berry, le commerce y bat son plein : la ville vit de la fabrication de draps et du commerce de la laine. 2 foires annuelles s'y tiennent d'ailleurs durant une semaine, en juin et en octobre. Au XIVe s, la ville était devenue la capitale du duché de Berry, donnée en apanage à Jean de Berry le grand mécène qu'on connaît.

Tout petit roi

Voilà l'état de la ville berrichonne telle que le dauphin la trouve en 1414. Le dauphin ? Le futur Charles VII ! En attendant, en cette année de 1414, il tente d'échapper aux machinations de son oncle le duc de Bourgogne et se réfugie à Bourges.

On est en pleine guerre entre Armagnacs et Bourguignons. Les Bourguignons ne peuvent pas sentir le dauphin car ses soldats ont tué Jean sans Peur, leur leader. Les Armagnacs eux, soutiennent Charles qu'ils considèrent comme le roi légitime.

Le Berry soutient les Armagnacs d'ailleurs, ce qui vaut à la ville de Bourges d'être assiégée en 1412 par les troupes bourguignonnes. L'ennemi lève le siège 20 jours plus tard...

Le dauphin revient à Bourges 4 ans plus tard pour échapper cette fois aux manigances de sa mère, Isabeau de Bavière. Terrible, la daronne ! Elle veut ni plus ni moins céder la couronne de France aux Anglais à la mort de Charles VI : le traité de Troyes, le voilà !

En attendant, on imagine la tête du dauphin, celui qu'on surnomme le « petit roi de Bourges », le « soi disant dauphin » comme disent les Anglais. Le petit roi « règne » donc à Bourges comme il peut, la France pendant ce temps laissée aux mains des Anglais.

Une cour sans un sou en poche : on dit que Charles VII est si pauvre lors de son avènement qu'un bottier n'a même pas voulu lui faire crédit de bottes qu'il avait essayées et voulait acheter ! Mais vont venir à son secours une pucelle en armure venue du ciel et un argentier plus riche que tout autre seigneur... On connaît la suite : hop les Anglais boutés, hop le dauphin sacré roi de France à Reims en 1429...

Et Jacques pendant ce temps ?

Le temps passe... Les choses ont-elles bougées depuis 20 ans ? Apparemment non : en 1449, les caisses de l'Etat sont encore à sec, lorsque Charles confie à son fidèle ami Jacques ses projets de reconquête de la Normandie sur les Anglais. Ca coûte cher la guerre, on sait bien...

Grand prince, Jacques propose au roi de lui donner 200 000 écus, lui disant simplement : « Sire, ce que j'ai est vôtre. »

Du coup, il aura l'honneur de rentrer à Rouen aux côtés du roi, entre les fidèles Dunois et La Hire... devant le valeureux maréchal de Culan ! Jacques prête de l'argent à tout le monde, le roi comme les plus grands seigneurs !

Le duc d'Orléans, le comte de Foix, Pierre de Brézé, le maréchal de France Philippe de Culan, Jean de Daillon... la liste n'en finit pas. Michelet écrit dans Histoire de France, tome V :

« Jacques Cœur prêtait de l'argent au dauphin ; l'argent prêté au Dauphin pour troubler le royaume fut peut-être son véritable crime. »


La chute de Jacques

Tous des jaloux...

Agnès Sorel rend l'âme en ayant choisi Jacques comme exécuteur testamentaire. Mais ça n'empêche pas qu'on l'accuse d'empoisonnement... Les chroniqueurs et historiens y mettent tous leur grain de sel. La rumeur enfle ! C'est le dauphin, le futur Louis XI qui a fait le coup !

On se souvient de la baffe monumentale qu'il a mise à Agnès... Mais 2 personnes sortent soudain de l'ombre : Jeanne de Vendôme (elle devait de l'argent à Jacques) et un Italien du nom de Jacques Colonna (un autre débiteur) accusent l'argentier, ce banquier si riche que les plus jaloux en crèvent de désespoir...

Ca y est ! Il va tomber ! Jacques lui, est au delà des médisances. Il ne craint rien, n'a rien à se reprocher. Il n'entend pas ces mauvaises langues qui veulent sa perte, il ne voit pas ce terrible venin qui s'insinue dans toute la Cour ! Ce murmure qui dit que Jacques aurait fait fortune non pas par ses activités commerciales mais grâce à l'alchimie, voire pire !

La sentence tombe

Charles VII, en pleine guerre avec l'Anglais, ordonne l'arrestation de Jacques et la saisie de ses biens : nous sommes à Taillebourg (17) le 30 juillet 1451. Le lendemain, le roi ordonne aussi de lui prendre 100 000 écus pour les frais de guerre. Comme le roi a abandonné Jeanne la Pucelle, le voilà qui lâche son fidèle ami...

Voilà ce qu'on lui reproche : d'avoir fait des concussions dans le Languedoc ; d'avoir sympathisé avec les Sarrasins en Orient en leur fournissant des armes ; d'avoir volé de l'argent dans les caisses du royaume ; d'avoir transporté des billons d'or et d'argent hors du royaume... et d'avoir empoisonné la maîtresse du roi. On le transfère au château de Lusignan (86) pour être interrogé par le chambellan du roi Guillaume Gouffier. Premier transfert, pas le dernier : au château de Maillé en juin 1452, puis au château de Tours (37) puis encore Poitiers (86). Pendant ce temps, Jacques a perdu sa femme Macée en 1453, à l'âge de 40 ans. Lui a déjà passé 22 mois en prison...

Festin pour les rapaces

Le 5 juin 1453, la sentence est prononcée à Poitiers. Jacques doit faire amende honorable et se présenter la tête nue, sans ceinture, à genoux, une torche entre les mains. On confisque immédiatement tous ses biens, toutes ses terres par arrêt prononcé au château de Lusignan par Guillaume Jouvenel des Ursins, le 29 mai 1453.

Jacques doit payer une amende de 300 000 écus avant qu'on ne l'enferme au château de Tarascon. Pendant ce temps, les sinistres rapaces de la Cour se répartissent son butin...

Fuite... et fin !

Son ami Jean de Village fait sortir Jacques de sa prison et l’emmène jusqu'à Rome. Là, le pape le reçoit avec tous les honneurs. Mais les Turcs viennent de prendre Constantinople ! Jacques arrive à point nommé : on le nomme capitaine général de l'Eglise et on le charge d'armer des bateaux pour combattre l'ennemi.

Mais il joue son dernier acte ! Jacques meurt lors de l'expédition en 1456 dans l'île grecque de Chios...

Heureusement que les légendes ne meurent jamais : une tradition bien berrichonne veut que Jacques réapparaisse au 16e siècle dans un récit qui dit qu'il s'est installé à Chypre où il a refait fortune. Il aurait épousé une femme du nom de Théodora, qui lui aurait donné 2 filles. Il aurait même fondé l'église des Carmes de Famagouste dans lequel il se fait enterrer ! Alors, légende ou réalité ? Le moins qu'on puisse dire, c'est que Jacques aura bien enflammé les imaginations. François Villon parle même de lui dans son Grand testament (1461). La richesse, la puissance, oui, quel homme n'en rêve pas ! Mais à quel prix parfois :

« De pauvreté me garmentant, Souventes fois me dit le cœur : Homme ne te doulouse tant Et ne demaine tel douleur, Se tu n'as tant que Jacques Cuer. Mieux vaut vivre sous gros bureau Pauvre qu'avoir été seigneur Et pourrir sous riche tombeau ! »


Ce qui en français d'aujourd'hui donne : « Quand je me lamente sur ma pauvreté, souvent mon cœur me dit : ne te chagrine pas tant et ne montre pas une aussi grande douleur si tu n'as pas eu autant que Jacques Cœur. Mieux vaut vivre sous une toile de bure pauvre qu'avoir été seigneur et pourrir sous riche tombeau ! »

Promenade au pays de Jacques Cœur

Petite balade en Berry, sur les traces de Jacques Cœur et Charles VII... Nos pas nous conduiront dans le département du Cher en Berry. C'est parti !

Noirlac

Une abbaye cistercienne paisible, toute blanche, impressionnante de sérénité.

Dun-sur-Auron

Dun-sur-Auron la médiévale, la fortifiée ! On monte en haut de son impressionnant beffroi pour admirer ses belles charpentes d'époque.

Aubigny-sur-Nère

Aubigny l'Ecossaise, fief des Stuarts. Saviez-vous que Charles VII a crée la compagnie des gardes écossais en 1422 ? Parmi eux, Gabriel de Montgomery, célèbre pour avoir donné le coup de lance qui tua le roi Henri II... A ne pas manquer, ses vieilles maisons à pans de bois et son église Saint-Martin !

Argent-sur-Sauldre

Un petit château de style classique au beau milieu d'un grand parc : voilà Argent !

La Verrerie

Autre fief des Stuarts, voilà un château qui représente un petit bout de terre écossaise en plein Berry. Une belle page d'histoire en compagnie aussi d'une célèbre et jolie Bretonne agent secret !

Maupas

Au milieu des vignes et de son grand, grand parc, voilà Maupas et sa collection unique en France... On vous dit tout ici !

Menetou-Salon

Des vignes, un somptueux château... Bienvenue à Menetou !

Bourges

Entre la majestueuse cathédrale gothique, ses trésors cachés et le palais flamboyant de Jacques Cœur, Bourges n'attend que nous !

Saint-Amand-Montrond

Les restes d'une forteresse massive accrochée au-dessus de la ville, un joli musée ancien logis des abbés de Noirlac... voilà Saint-Amand.

Culan

A Culan, le Moyen-Age revit ! Un bond dans le temps original et pittoresque grâce à ce beau château-fort qui cache des trésors !

Ainay-le-Vieil

Ainay-le-Vieil, un des châteaux de Jacques Cœur : ne vous fiez pas à son allure de petite forteresse ! Derrière ses murs épais se cache un petit bijou Renaissance...

Meillant

Une des plus belles façades du Berry, à coup sûr ! Un château Renaissance qui abrite 1000 petites histoires...

Sancerre

Envie d'avoir une vue plongeante sur les paysages de vignes de Sancerre ? Il faut grimper tout en haut de sa tour des Fiefs ! Ne pas oublier de passer devant le beffroi ou la maison Jacques Cœur, bien sûr, tout en croquant un morceau de lichou.

Mehun-sur-Yèvre

Le plus beau château de France du temps du duc Jean de Berry, c'est Froissart qui le dit... Ne manquez pas la visite de cette belle tour qui abrite un intéressant petit musée archéologique. Eh, on murmure que Charles VII serait mort en haut de la tour... envie d'aller vérifier ?

La Chapelle-d'Angillon

« La Chapelle-d'Angillon, petit pays, grand renom » dit le dicton. L'auteur du Grand Meaulnes Alain Fournier y a laissé son empreinte, tout comme des seigneurs et des princesses hauts en couleurs : la princesse de Clèves, le roi d'Albanie, Sully... Allez, tous au château !

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !