Petit tour du côté du Centre de la France, à la découverte des plus belles églises romanes et de leurs trésors !
SOMMAIRE
1 - Le sacré roman... de l'art roman !
2 - Les spécificités de l'art roman berrichon
3 - Les personnes rencontrées lors du périple
4 - Les itinéraires
Le sacré roman... de l'art roman !
Le contexte
En 1040, le moine bourguignon Raoul Glaber dit que le pays « se couvre d'un blanc manteau d'églises. Presque toutes les églises épiscopales et celles de monastères dédiées aux divers saints, mais aussi les petits oratoires des villages étaient rebâtis mieux qu’avant par les fidèles. » Il n'a pas faux, Raoul ! Au XIe s, l'art roman est à son apogée. Et il va rayonner entre le 10e siècle et le 12e siècle, rayonner encore et encore...
Comment expliquer un tel développement ? On est à l'époque des croisades, des grands pèlerinages à Compostelle...
Partout on se met à vénérer des reliques, comme jamais auparavant. L'abbaye de Cluny rayonne sur tout le Royaume de France et des myriades de petites églises et de grands monastères voient le jour un peu partout. Le Berry ne fait pas exception : entre Noirlac, Déols, Massay, il est servi !
Pourtant, l'Eglise souffre d'une mauvaise image. Il y a du relâchement dans les rangs ! On va remettre de l'ordre à tout ça : Cluny en Bourgogne et sa règle de saint Benoît prône un retour à la pauvreté, à la prière, même chose pour les Cisterciens.
Avec ce renouveau, de nouvelles églises voient le jour. Des nouvelles abbayes aussi, qui dépouillent au maximum leur architecture et deviennent un modèle : pas de superflu, de fioritures, juste de quoi méditer et prier.
Architecture romane : ça consiste en quoi ?
L'art roman se caractérise par ses voûtes en berceau (arrondies) : tout le poids de la construction repose sur les murs ! Ceux-ci se doivent d'être bien épais, alors pour ça on les fait s'appuyer sur de puissants contreforts à l'extérieur.
Du coup, les fenêtres sont étroites et peu nombreuses : normales, avec les voûtes en berceau, on ne peut pas s'amuser à percer de grandes verrières comme dans l'art gothique plus tard, au risque de considérablement fragiliser les murs !
Faudrait pas que ça s'effondre, quand même... Avec cette contrainte, les églises ne peuvent pas s'élever très en hauteur, non plus.Pourtant, il leur faut un peu de lumière, à nos églises romanes ! Juste un peu : la lumière qui vient de l'est principalement. Pourquoi ? Parce que tous les matins, elle revient après les ténèbres de la nuit ! Belle symbolique, celle de la lutte du Bien et du Mal, de la vie et de la mort...
Les spécificités de l'art roman berrichon
Le Berry se trouve entre les influences du Poitou à l'ouest, de la Bourgogne à l'Est, du Limousin au sud et de la Touraine au nord. Une région entre nord et sud de la France, avec de multiples et de riches influences qu'on retrouve dans les sculptures, les chapiteaux, les portails !
Ces églises reçoivent aussi l'influence des grandes abbayes de l'époque : Saint-Benoît-sur-Loire dont dépendent Méobecq, Fontgombault, Massay, Déols... et bien sûr Cluny avec Noirlac ou Varennes. La majorité des églises berrichonnes datent du 12e siècle. Qu'est-ce qui font leurs spécificités alors ?
On ne peut pas à proprement parler de « plans berrichons » mais plutôt de plans bénédictins pour les églises romanes du Berry : on retrouve un chœur très profond, une nef unique presque toujours couverte par une charpente (de rares exemples de voûte en pierre existent, comme à Fontgombault par exemple), des passages berrichons, des secretariae...Allez, voyons ces spécificités de plus près !
Les passages berrichons : circulez !
C'est un passage entre la nef unique et le transept, qui s'effectue par un couloir étroit creusé dans les murs du transept. Pourquoi berrichon ? Ben, parce qu'on en trouve surtout dans le Berry, mais... la région n'a pas le monopole du passage ! On en voit ailleurs, mais sous un autre nom...
Dans l'Indre, les plus beaux exemples se trouvent à Bommiers et à La Berthenoux. On remarque bien dans cette dernière que la nef est bien plus large que le chœur... Je vois déjà la mine renfrognée de certains : mais ça sert à quoi, ces passages au juste ? Ils permettaient aux laïcs (qui n'avaient pas accès au chœur) d'entrer directement dans l'abside et les absidioles...
Les secretariae : des débarras ?
Ce qu'on appelle une secretaria, c'est une sorte de petite pièce (faisant souvent office de débarras ou de sacristie) coincée entre le chœur et les absidioles. Le meilleur exemple reste celle de Bommiers.
La sculpture
Modillons, chapiteaux, portails, la sculpture romane s'épanouit sur tous les supports !
Les modillons : la pierre a des yeux !
Les modillons, ce sont ces petits blocs de pierre qu'on voit le plus souvent sur le chevet d'une église, servant à soutenir une corniche. L'imagination des sculpteurs n'a pas de limite : ils se sont vraiment fait plaisir ! Monstres, visages inquiétants, têtes d'animaux, motifs géométriques... Quelle que soit l'église, on a toujours plaisir à les découvrir car pas un ne se ressemble !
Les chapiteaux : toute une histoire !
Comme les fresques ou les vitraux, les chapiteaux sont de vrais « livres d'images du pauvre » ! Décor végétal ou animalier mais aussi scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, les chapiteaux berrichons en mettent plein la vue. Personnages, animaux, tout a un sens.
Les chats (à Neuvy-Saint-Sépulchre et La Berthenoux) représentent l'hérésie, d'autres, la langue pendante, la luxure ou la gourmandise, tandis que les visages lisses symbolisent la sagesse... Tout ça, bien sûr, représente la lutte du Bien et du Mal, des Vertus et des Vices...
De quoi faire réfléchir le badaud qui rêvasse le nez en l'air de ce qui l'attend après sa mort... Particularités régionales : on retrouve beaucoup la collerette berrichonne, avec son feuillage rabattu à la base de la corbeille.
Sans oublier les personnages de Bommiers ou de La Berthenoux : des billes de plombs ont été incrustées dans leurs yeux !Quelquefois, on trouve des chapiteaux à l'extérieur, sur le chevet : à Saint-Gaultier, c'est le Roman de Renart qui les décore !
Le portail : luxure et entrelacs !
Le portail comporte une ou plusieurs voussures soutenues par de fines colonnes flanquées de chapiteaux... souvent savoureux : connaissez-vous ceux du portail de Saint-Martin d'Ardentes ? Sa représentation de la luxure vaut son pesant d'or !On retrouve aussi un décor de billettes, sorte de frise sculptée qui forme des damiers.
On la retrouve aussi sur le chevet de l'église ou autour des baies... (voir l'église d'Ardentes par exemple ou le chevet de Lacs). Le décor de pointes de diamant (comme à Saint-Marcel) se rencontre aussi fréquemment. Le portail peut même s'orner de motifs celtes avec des entrelacs stylisés : Saint-Marcel et Saint-Gaultier en offrent un superbe exemple !
Les décors, au service de la religion
Vitraux, fresques, émaux... ces « Bibles du pauvre » doivent parler à tous à l'aide d'images fortes, à une époque où la plupart des gens ne savent pas lire. L’Apocalypse, le combat du Bien et du Mal, le péché ont une place de choix dans l'iconographie de l'époque romane !
Les fresques
Plus que toutes les autres, les églises romanes du Berry se sont faites une spécialité dans l'art de la couleur, la fresque. Mais, d'abord, une question : s'agit-il de fresques ou de peintures murales ?Les fresques, comme leur nom l'indique, sont des peintures réalisées a fresco, sur un enduit frais à base de chaux humide. Le peintre applique plusieurs couches, ré-humidifiant à chaque fois son enduit. La peinture murale, elle, s'applique sur un enduit sec.
On peut penser que la fresque résiste mieux au passage du temps, car contrairement à la peinture murale, elle pénètre dans la pierre. On va donc parler de fresques, pour nos églises.A l'époque, la palette du peintre se limite à quatre couleurs : noir (charbon de bois), blanc (chaux), ocre jaune et ocre rouge. Mais l'artiste peut superposer les couleurs pour en obtenir d'autres ! Pour atténuer le noir avec du blanc, aussi. A Nohant-Vic, les ocres et les brun-rouge ressortent nettement. A Brinay, on a de grands aplats de couleurs, avec du jaune, du vert, du brun clair.
On citera d'abord les peintures de Nohant-Vic, Brinay et Gargilesse (les plus étendues). Ensuite, celles qui nous sont parvenues plus ou moins partiellement : Lourouer, Plaincourault, Palluau, Paulnay, Neuvy-Pailloux, Vicq-Exemplet, Le Magny, Allouis, Avord, Ardentes, Chalivoy-Milon, Vesdun... Chacune avec son style à elle, Nohant et ses personnages pleins de vie, aux yeux ronds et aux pommettes colorées, aux traits très vifs, Neuvy-Pailloux ou Brinay et ses personnages étirés...
Et parmi elles, on retient les scènes du Roman de Renart et le champignon géant à la place de l'arbre de la Connaissance à Plaincourault. Le redoutable Christ de l'Apocalypse, glaive entre les dents à Gargilesse. Les sept péchés capitaux à Roussines. Les détails de la tunique du Christ à Neuvy-Pailloux. Le calendrier médiéval des travaux de l'année à Brinay et Lourouer.
Les autres « arts de la couleur »
Parce qu'il n'y a pas que les fresques dans les églises berrichonnes ! Le vitrail fait partie intégrante du décor, bien que la majorité des verrières romanes n'aient pas résisté au passage des siècles... Dans l'Indre, il faut se rendre à Gargilesse et à Saint-Denis-du-Jouhet pour voir les plus anciens vitraux du département : 12e et 13e siècles !
Autres démonstrations colorées, les émaux du Limousin font leur apparition dans nos églises. Le culte des reliques se développe à l'époque romane, on doit donc faire faire à des orfèvres des pièces somptueuses et uniques pour les protéger. Le plus grand atelier se trouve à Limoges, d'où est issu le magnifique trésor de l'église Saint-Marcel, probablement le seul trésor roman du Berry !
Les personnes rencontrées lors du périple
On en fait du chemin, pour les voir, nos petites églises. On en rencontre aussi, du monde ! Ca tombe bien, je vais vous en présenter quelque uns...
Les Dauvergne, architectes indriens de père en fils
Alfred (1824-1885) naît à Challans en Vendée. Elève de l'architecte Guillaume Abel Blouet (qui a terminé l'arc de Triomphe de Paris), il devient architecte du département de l'Indre en 1851, à tout juste 30 ans : son premier projet ? Le palais de justice de Châteauroux. Viendront dans cette ville les églises Notre-Dame et Saint-André, la manufacture des Tabacs, l'usine Balsan... Il a reconstruit 31 églises et restauré 103 !
On lui doit la restauration du portail de l'église de Bommiers, la découverte des peintures de Méobecq, la restauration de La Berthenoux...Son fils Henri (1848-1918) reprend le flambeau, bâtissant plusieurs églises dans le département : on lui doit entre autre la reconstruction de l'église de Neuvy-Pailloux.
L'abbé Aymon, le menuisier de Vicq-Exemplet
André Aymon naît en 1903. Il devient curé de Thévet-Saint-Julien et de Vicq-Exemplet en 1941, à titre provisoire au début : il y restera 46 ans, jusqu'à son décès en 1987 !
L'abbé adore la sculpture sur bois. Il a été à bonne école, tout gamin, dans l'atelier de son père menuisier à Aubigny-sur-Nère ! Du coup, le voilà qui offre une belle décoration à ses deux petites églises : en plus des portes et d'une balustrade, il sculpte des statues, refait les bancs, etc.
Il restaure aussi les fresques de l'église de Vicq-Exemplet.On doit à l'abbé la fondation du musée des Racines, à Thévet : une collection de 300 pièces originales, sculptées à partir de branches et de racines ramassées pendant ses balades ! Ce qui donne un bestiaire étonnant... Un bon complément avec l'église pour découvrir l’œuvre de ce curé pas comme les autres !
René Debourges : vade retro satanas !
On voit son portrait dans l'église de La Berthenoux et une petite plaque devant le monument commémore son souvenir. René Debourges, c'était le curé de La Berthenoux, entre 1951 et 1987. Curé, mais pas que ! Exorciste du diocèse aussi, recevant chez lui des gens persuadés d'être possédés. Dans une région où le Diable et les sorciers ne sont jamais bien loin, le monsieur a dû avoir du boulot...
Sa technique ? Imparable, à presque tous les coups... « Je te conjure, antique serpent que, de ce serviteur de Dieu, tu te retires promptement avec tout le cortège de tes tremblements et fureurs »... Ces mots dissipaient toujours le trouble. Et la majorité des gens ressortait de chez lui apaisée ! Un peu psy sur les bords, René, mais néanmoins internationalement reconnu pour ses dons de chasseur de démons !Il a beaucoup fait pour son église et sa commune.
Parti en 2000, il se fait enterrer sous la lanterne des morts du village et sa tombe ne cesse jamais d'être fleurie... Pour en savoir plus, on peut lire sa vie racontée dans Vivre et mourir à La Berthenoux. A savoir : il existe une centaine d'exorcistes en France aujourd'hui (un par diocèse), directement nommés par les évêques. Même si au Vatican, on ne voit pas ça d'un très bon œil... ça ne fait pas très sérieux, quoi !
Greluchon ou les tribulations d'un petit saint berrichon
On le connaît aussi sous le nom de Guerluchon (avé l'accent). Un saint bien d'chez nous ! Typiquement berrichon, en tout cas : ce sympathique personnage priapique venu tout droit du fonds des âges guérit la stérilité.
A Gargilesse, autrefois, le saint avait une petite statue de bois dans l'église. Une statue qui faisait perdre la boule à ces dames, qui venaient gratter un peu de pierre de la statue (surtout au niveau de la ceinture si vous voyez ce que je veux dire) pour s'en faire un breuvage magique sensé les aider à avoir des marmots !
Mais quand le curé, pas content du tout de ce bazar, a enlevé la statue, les femmes en mal d'enfants ont jeté leur dévolu sur le pauvre gisant de Guillaume de Naillac ! Gratte, gratte, gratte... tout ce qui dépasse finit en décoction. Ce qui fait qu'aujourd'hui encore, le gisant est protégé par une grille. Déçues, ces dames allèrent assaillir une fresque dans la crypte représentant un personnage bien pourvu et à force de se frotter là... plus rien ! Allez, un peu de tenue, mesdames...
Les Lobin, maîtres-verriers de Tours
Beaucoup d'églises de l'Indre possèdent des vitraux signés Lobin. Vous connaissez ? Un prestigieux atelier situé à Tours qui a donné des verrières à tout le Centre et une partie de l'Ouest de la France ! Tout commence avec Julien-Léopold Lobin, né à Loches en 1814. Il débute en tant que « peintre d'histoire » puis se rend à Paris pour ses études puis en Italie pour apprendre la peinture religieuse. En 1847 s'ouvre à Tours un atelier de peinture sur verre et Julien commence à fournir les cartons.
A cette époque, on redécouvre, on restaure les vieilles églises, ça tombe bien ! Julien se tourne vers les vitraux. Il va s'inspirer des réalisations du 13e siècle tout en exploitant les techniques modernes. En 1848, le voilà à la tête de l'atelier, qui va ne faire que se développer et embaucher de plus en plus de monde : on compte 70 employés en 1864 à la mort de Julien ! Savez-vous combien de verrières a réalisé son atelier ? Près de 700... Puis son fils Lucien reprend le flambeau, en créant des verrières inédites mais aussi en restaurant des vitraux déjà existants.
Mais Lucien subira la concurrence d'un petit nouveau, Julien Fournier, qui ouvre son atelier juste à côté de celui des Lobin... Fournier qui prend le relais et réalise beaucoup de vitraux dans l'Indre ! La dynastie Lobin en prend un coup : l'entreprise meurt tout doucement au tout début du 20e siècle... Dans le Berry, on peut voir les vitraux Lobin dans les églises romanes de Châtillon-sur-Indre, Saint-Denis-de-Jouhet, Morogues, Bommiers...
Les itinéraires
N.B. : le nombre de ♥ indiquent nos différents coups de cœur
Itinéraire des églises romanes vers Vierzon (18)
♥♥♥ Brinay
A ne pas manquer : les fresques, qui par leur étendue, sont les plus importantes du Berry après Nohant. A remarquer, un calendrier des mois des travaux agricoles...
A ne pas manquer : l'imposant clocher-porche qui domine l'Yèvre ; le décor intérieur, dont un tableau du 19e siècle montrant le château de Mehun tel qu'il était à l'époque médiévale !
Itinéraire des églises romanes vers Saint-Amand-Montrond (18)
A ne pas manquer : le chevet typiquement roman, les orgues.
♥♥♥ Noirlac
A ne pas manquer : sa rangée d'arbres millénaires et ses superbes salles voûtées.
Itinéraire des églises romanes vers Sancerre (18)
♥ Morogues
A ne pas manquer : Sa jolie silhouette un peu massive et la couleur de sa pierre ; à l'intérieur, mobilier provenant de la Sainte-Chapelle de Bourges.
Itinéraire des églises romanes vers Châteauroux (36)
♥♥ Déols
A ne pas manquer : le haut clocher, les vestiges des salles voûtées. De beaux éléments romans sont exposés au musée Bertrand de Châteauroux.
A ne pas manquer : la fresque du Christ dans l'abside, le beau chevet typiquement roman, la statue du Christ du 16e siècle.
♥ Bommiers
A ne pas manquer : les stalles du 16e siècle, les superbes chapiteaux, les statues.
♥ Vouillon
A ne pas manquer : l'étonnante pierre des morts devant l'entrée, les chapiteaux de la nef.
♥♥♥ Ardentes
A ne pas manquer : le portail très orné, le chevet sur l'Indre, le reste de fresque qui décore l'abside, les chapiteaux.
♥♥♥ La Berthenoux
A ne pas manquer : les magnifiques chapiteaux, les passages berrichons, le beau chevet.
Itinéraire des églises romanes dans la Brenne (36)
♥♥♥ Plaincourault
A ne pas manquer : les fresques délicates, du Roman de Renart au miracle de saint Eloi...
♥♥♥ Fontgombault
A ne pas manquer : l'énigmatique statue de Notre-Dame-du-bien-Mourir, la grandeur des volumes de l'église, le beau portail.
A ne pas manquer : les statues, la litre funéraire des seigneurs d'Azay.
♥♥ Méobecq
A ne pas manquer : la peinture murale du Cavalier de l'Apocalypse, la disposition biscornue de l'église.
Itinéraire des églises romanes vers La Châtre (36)
A ne pas manquer : les fresques !!
A ne pas manquer : le petit porche, le cadre de la place... et la maison de George Sand juste à côté !
A ne pas manquer : les fresques, les boiseries Louis XIV du chœur.
♥♥ Le Magny
A ne pas manquer : les chapiteaux de l'abside, les vestiges de fresques, l'apparence extérieure de mini forteresse de l'église.
♥ Lacs
A ne pas manquer : les pierres gallo-romaines sur le chevet de l'église.
A ne pas manquer : la rotonde, les chapiteaux, la relique du Précieux Sang.
A ne pas manquer : les vitraux du XIIIe s, les plus anciens de l'Indre !
♥ Cluis
A ne pas manquer : la statue de Notre-Dame-de-la-Trinité en marbre du XIVe s