En 1502, René de Cossé, chambellan de Charles VIII, acquiert le domaine de Brissac, dont il prend le nom.
Les guerres de Religion laissent le château dans un état la-men-table !
Le petit-fils de Cossé, Charles de Cossé, entreprend de restaurer le « château neuf à demi construit dans un château vieux à demi détruit » avec l'architecte Jacques Corbineau, dès 1606.
Brissac sera extravagant ! Tout en hauteur, avec 7 étages exactement et 200 salles richement décorées !
Un vrai palais pour un sieur de qualité, j'ai nommé Charles de Cossé, duc de Brissac (et maréchal de France en passant).
Vous savez quoi ? On dit qu'en 1594, pendant les guerres de Religion, Charles entre aux côtés d'Henri IV dans la capitale, dont il avait négocié la reddition.
Aucun massacre, pas un coup d'épée !
Tout se passe bien entre huguenots et catholiques.
Soulagés, les Parisiens se mettent alors à chanter :
« Tu es sauvé, Paris, ton gouverneur Brissac A gardé ton navire et du bris et du sac. »
Charles de Brissac meurt en 1621 et le château n'est toujours pas fini...
Seule une moitié du logis a été construite. Son fils Louis continue les travaux.
À la Révolution, l'édifice est réquisitionné pour y installer les Bleus de Vendée. Il subit d'importants dégâts...
Les restaurations du 19e siècle lui redonnent son lustre d'antan.
Source
- Encyclopédie Châteaux Passion. Éditions Atlas, 2001.