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Boishardy à Moncontour : la tête sur pique du Chouan

Quand : juin 1795

Mort de Boishardy (Histoire de la Révolution, Thiers) | Jebulon / Public domain
Cité médiévale Chouannerie Exécution Destin tragique Fortifications de Moncontour

Pendant la Révolution, la chouannerie secoue Moncontour. La chouannerie ?

Une guerre civile sanglante entre royalistes (chouans) et républicains, dans l’Ouest de la France...

Et voilà qu’en 1795, un chef chouan du nom de Boishardy pointe le bout de son nez, dans le pays !

Amateur-Jérôme Le Bras de Forges, chevalier de Boishardy, le voilà : né dans une famille de petite noblesse bretonne, il officie d’abord dans la marine Royale, avant de tout plaquer pour rentrer au pays.

La mer, c’est bien, mais lui veut autre chose. De l’action !

Il rejoint les chouans, pour devenir le chef d’une petite bande qui officie entre Lamballe et Moncontour, pendant 2 ans : pillage et rançonnage, interception de troupes républicaines...

Jusqu’à ce que Boishardy signe un traité de paix avec Hoche, à Moncontour. Un traité à peine respecté 3 mois.

La guerre reprend et la mort guette Boishardy... un traître livre sa cachette à Hoche, à 2 km à peine de Moncontour.

Dans la nuit du 15 juin 1795, embuscade : Boishardy se fait prendre et massacrer.

On promène sa tête sanglante au bout d’une pique, dans tout Moncontour... puis à Lamballe, sous les fenêtres de sa pauvre sœur.

Sur quoi on jette sa tête dans l’étang de Launay. Étang depuis vidé : le crâne du chouan a été retrouvé et enterré au cimetière de Corne-en-Marouée...

Sources

  • Prosper Levot. Biographie bretonne (tome 1). 1852.
  • Benjamin Jollivet. Les Côtes-du-Nord : histoire et géographie de toutes les villes et communes du département - arrondissement de Saint-Brieuc. 1854.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !