« Écrivez-moi à l'adresse suivante : monsieur de Breugnol, rue Basse, numéro 19 à Passy près Paris », confie Balzac à son amie Mme Hanska, dans une lettre de 1840.
L'écrivain s'est mis dans une sacrée panade !
Poursuivi par ses créanciers, à la rue après la saisie de sa maison des Jardies à Sèvres, Balzac avait déménagé sous un faux nom (celui de sa gouvernante), dans cette petite maison de la rue Raynouard.
Il vit ici 7 années, au cours desquelles il écrit la dernière partie de la Comédie humaine.
Passy est un village, mais Balzac se plaint de la vie 2 fois trop chère et du voisinage de « 5 ménages de prolétaires avec enfants de prolétaires », faisant du tapage !
Dans la solitude, Balzac passe une partie de ses nuits à chercher l'inspiration, souvent jusqu'au petit matin.
Il se couche tôt, parfois à 6 heures et met un réveil à 2 heures du matin.
Il écrit :
« Levé à 2 heures, je me suis couché à 8 heures et demie » ou « je me lève comme maintenant, n'ayant dormi que 4 heures, fiévreux, le corps dans l'état de celui d'un cheval fourbu. »