Balzac à Passy ou comment échapper à ses créanciers
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Quand : 1840 - 1847
« Ecrivez-moi à l'adresse suivante : monsieur de Breugnol, rue Basse, numéro 19 à Passy près Paris », confie Balzac à son amie Mme Hanska, dans une lettre de 1840.
L'écrivain s'est mis dans une sacrée panade !
Poursuivi par ses créanciers, à la rue après la saisie de sa maison des Jardies à Sèvres, Balzac avait déménagé sous un faux nom (celui de sa gouvernante), dans cette petite maison de la rue Raynouard.
Il vit ici 7 années au cours desquelles il écrit la dernière partie de la Comédie humaine.
Passy est un village, mais Balzac se plaint de la vie deux fois trop chère et du voisinage de « cinq ménages de prolétaires avec enfants de prolétaires » qui font du tapage !
Dans la solitude, Balzac passe une partie de ses nuits à chercher l'inspiration, souvent jusqu'au petit matin.
Il se couche tôt, parfois à 6 heures et met un réveil à 2 heures du matin.
Il dira :
« Levé à deux heures, je me suis couché à huit heures et demie » ou « je me lève comme maintenant, n'ayant dormi que quatre heures, fiévreux, le corps dans l'état de celui d'un cheval fourbu ».