Jean sans Peur avait pris la ville de Tours en 1417 et y avait installé une garnison bourguignonne.
Un an plus tard, le dauphin Charles (futur Charles VII) galope au grand galop à Tours, pour tenter de reprendre ladite place.
Manque de pot ! C'est un fiasco...
La queue entre les jambes, Charles rejoint Chinon, en passant par Azay-le-Rideau.
Là, les soldats le voient passer du haut des remparts.
Ils se mettent à crier, en faisant un clin d’œil aux massacres de Paris, entre Armagnacs et Bourguignons : « Voilà les restes des petits pâtés de Paris ! »
La riposte est sanglante : le capitaine et toute sa garnison se font exécuter.
Jouvenel dit que le capitaine a la tête tranchée et que les 354 hommes « qui n'étaient que brigands » sont pendus, sans oublier les femmes et les enfants...
La ville d'Azay se fait réduire en cendres. Et jusqu'au 16e siècle, elle s'appelait... Azay-le-Brulé.
Source
- Abbé Bourassé. Les châteaux historiques de France : histoire et monuments. 1896.