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Saint-Pierre de Mornant et son Carêmi

L'église | Otourly / CC-BY-SA
Festivités Église paroissiale Église Saint-Pierre de Mornant

Carêmi

On ne peut pas parler de Mornant sans évoquer son Carêmi, cette statue naïve représentant un homme bossu avec un enfant sur le dos, sur la façade principale.

Celui qui tire son nom de carême rappelle une ancienne coutume : les enfants du village venaient après la messe le jeudi saint jeter des pierres sur la statue !

Bien sûr, la pluie de cailloux lapidait le pauvre bonhomme.

Une fois « mort », il fallait enterrer son mannequin, le vendredi saint !

Le curé supprime cette pratique au 19e siècle, car les pierres saccagent les vitraux et l'intérieur de l'église.

Mais après la restauration en 1846, il est bien obligé de remettre la statue en place, à la demande des villageois !

L'église

Construite à la toute fin du 14e siècle, la petite église gothique remplace un édifice plus ancien faisant partie d'un prieuré, mentionné déjà en l'an 800 lors de l'érection de la paroisse, puis au 10e siècle lorsque le duc d'Autriche la détruit.

Elle se trouve ensuite réunie à l'abbaye de Savigny vers 975 : on l'entoure alors de remparts, dont reste aujourd'hui la tour du Vingtain avec ses meurtrières !

L'église a une forme de croix latine avec une seule nef voûtée.

Le chœur, le transept et les deux premières travées datent de 1512.

À l'intérieur, on peut voir une tribune, qui servait à la confrérie des pénitents du Confalon.

Mais voilà, jugée trop petite, l'église est agrandie en 1846 par l'architecte lyonnais Antoine Chenavard, avec la prolongation de deux travées.

Source

  • Théodore Ogier. La France par cantons et par communes : département du Rhône. 1856.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !