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Petite histoire du palais de la Berbie

Le palais | H Cluzeaud / CC-BY-SA
Hôtel particulier Palais de la Berbie à Albi

Ancien palais épiscopal, la Berbie abrite aujourd'hui le musée de l'enfant de la région : Toulouse-Lautrec.

Mais que cache son imposante façade ? Tout d'abord, pourquoi ce nom de Berbie ?

Tout simplement parce que le nom vient de bisbia, qui signifie évêché, en catalan !

Le premier évêque vit là au 13e siècle.

Bernard de Combret, un de ses successeurs, transforme l'humble palais en grosse forteresse défensive, histoire de pouvoir défendre la ville à cet endroit.

Tout d'abord, il fait construire un donjon flanqué d'un corps de logis.

Ensuite, lorsque la cathédrale Sainte-Cécile sort de terre, on décide d'agrandir les fortifications... et de leur donner le même aspect !

Briques rouges, mâchicoulis...

On pense que le même architecte travaille sur les deux chantiers... c'est bien possible !

Mais comment était-ce, à l'intérieur ?

On trouvait au premier la salle d'apparat, où les évêques recevaient, au-dessus les appartements privés avec cabinet de travail, chambre, garde-robe...

Bien sûr, des cuisines au rez-de-chaussée, ainsi qu'une pièce où tous ceux dans le besoin venaient prendre un repas.

Et on en avait, des bouches à nourrir ! Près d'une centaine de personnes...

Au 17e siècle, on aménage de nouveaux salons au goût du jour.

Le palais a perdu sa fonction défensive, aussi on aménage des jardins à la française dans la basse-cour.

Bien plus joli, non ? Avec la Révolution, le palais perd définitivement sa fonction de palais des évêques.

On procédera à une restauration au début du 20e siècle, afin de lui rendre tout son éclat.

Source

  • Article de l'encyclopédie en ligne Wikipédia Palais de la Berbie.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !