This website requires JavaScript.

Petite histoire du château de Cons-la-Grandville

Le château | Caroline Léna Becker / CC0
Château Festivités Château de Cons-la-Grandville

Une fière place-forte

La première mention d'une place-forte remonte au 11e siècle, avec Dudon de Cons, qui fait construire une forteresse et une chapelle sur la rivière Chiers. Des terres qui passent en 1560 à la famille de Custine...

C'est Martin de Custine qui fait reconstruire le château dès 1572, travaux poursuivis par son fils Louis : un grand chantier !

Ces messieurs ne lésinent pas sur les moyens et refont les façades, ajoutent des tours aux angles et de grandes ouvertures Renaissance richement décorées.

Puis Cons passe à Jean de Lambertye, gouverneur de Longwy, grâce à son mariage avec Marguerite de Custine, en 1641.

Entre temps, la guerre de Trente Ans a fait rage et les Suédois ont bien abimé le château ! Il faut reconstruire les corps de logis.

Réaménagements

La majeure partie des travaux se déroule entre 1719 et 1734, avec Nicolas de Lambertye, dont la terre vient d'être érigée en marquisat en 1719. On commence par construire les écuries.

10 ans après : restauration complète du corps de logis principal.

Pour fermer la cour d'honneur, on aménage des dépendances.

On termine par le remaniement de la chapelle et le réaménagement des appartements dans le goût du 18e siècle.

Les travaux se terminent peu avant la Révolution ! Heureusement, pas de souci à se faire, Cons traverse tranquillement cette période troublée...

Vous savez quoi ? Les Lambertye possèdent encore aujourd'hui le château : ils l'ont fait restaurer au tout début du 20e siècle et y accueillent aujourd'hui un festival de musique baroque.

On dit même que le châtelain a ré-instauré une fête autrefois très populaire, la fête de la Harouille !

La fête de la Harouille

Il s'agit d'une célébration créée au 14e siècle et supprimée au 17e siècle par les seigneurs de Cons...

Chaque lundi gras, les moines du prieuré de Cons distribuaient des harengs aux pauvres gens de la ville.

Sauf que bientôt, on vient de plus loin que Cons, par millier, et là je ne vous raconte pas le bazar !

Ceux qui envahissent le petit prieuré ne tardent pas à y faire la foire... d'où les débordements qui conduisent à la suppression de la distribution des poissons !

Sources

  • M. Jeantin. Manuel de la Meuse : histoire de Montmédy et des localités. 1861.
  • Bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle (année 1). 1858.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !