On part d'un monastère fondé par Pépin le Bref, où Charlemagne apporte les reliques de saint Sardos, 30e évêque de Limoges.
La prospérité du monastère commence alors à grandir.
En 1317, le pape Jean XXII érige Sarlat en évêché, son église devenant cathédrale Saint-Sacerdos.
À cette époque, elle n'est encore qu'église romane.
Il faut attendre le tout début du 16e siècle pour que l'évêque Armand de Genteuil décide de la remplacer par un monument plus moderne.
On détruit l'édifice dès 1504 et l'architecte Pierre Esclanche pose la première pierre en février 1505.
Mais là commencent les problèmes !
Manque de moyens financiers, épidémies, guerres... la cathédrale ne sera achevée qu'en 1682 !
Imaginez, les travaux traînent tellement, que des dégradations se produisent même sur les parties déjà construites !
C'en est trop : les experts optent pour une démolition, trouvant qu'il est plus facile de tout reprendre de zéro.
Oui, sauf que, démolir ou reconstruire, il faut de l'argent ! Et les ressources manquent...
On finira par élever les voûtes de la cathédrale actuelle entre 1682 à 1685.
Sources
- Mireille Benejeam. Les vestiges romans de l’ancienne abbaye de Sarlat (Dordogne). In Archéologie du Midi Médiéval. 2005.
- Léon Dessalles. Histoire du Périgord (tome 3). 1885.