Petite histoire de la cité antique du Glanum
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Une cité puissante
L'ancienne cité gallo-romaine, à quelques kilomètres de Saint-Rémy, est à coup sûr le moyen idéal de remonter le temps, sur les traces et l'histoire d'un passé lointain... si cela peut se faire sous le soleil de la Provence en plus, parfait !
Il faut s'imaginer une cité puissante et prospère entourée de remparts.
Des aqueducs y amènent toute l'eau nécessaire.
La voie Aurélienne, qui va d'Arles à Milan, la traverse...
Puissante, jusqu'au 4e siècle, en tous cas... vers 480, les Wisigoths détruisent Glanum et obligent ses habitants à prendre la fuite.
Les seuls monuments conservés de cette époque sont l'arc de triomphe et le mausolée, surnommés « les Antiques. »
Les Antiques
Le mausolée, très bien préservé, est le cénotaphe d'un riche habitant de Glanum et de son épouse.
Cénotaphe, un monument funéraire qui rend hommage à une personne, mais qui ne contient pas ses restes.
On peut voir un soubassement orné de bas-reliefs illustrant des combats.
Au-dessus, 4 arcades avec une frise portant l'inscription : « Sextius, Lucius, Marcus, fils de Caius Julius, à leurs parents. »
L'arc de triomphe quant à lui date des premières années du règne d'Auguste.
Sa partie supérieure a disparu, mais il mesure tout de même 12,50 m de long et 5,50 de large !
Percé d'une arcade supportée par de petits pilastres, les deux piles de l'arc sont ornées de statues représentant des prisonniers enchaînes à un arbre.
Sources
- Isidore Gilles. Les voies romaines et massiliennes dans le département des Bouches-du-Rhône. 1884.
- Anne de Leseleuc. La Gaule : architecture et civilisation. Flammarion, 2001.