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Patern chassé de Vannes, mais finalement revenu (non sans mal)

Quand : 465

Patern à gauche, St-Pierre de Vannes | Fab5669 / CC-BY-SA
Cathédrale Relique Cathédrale Saint-Pierre de Vannes

La toute première mention de la cathédrale de Vannes date de 465. À quelle occasion ?

Lorsqu'un concile se réunit dans la ville, à l'occasion du sacre de l'évêque saint Patern. Patern ?

L’un des 7 saints fondateurs de la Bretagne, avec, entre autres, Corentin à Quimper et Tugdual à Tréguier.

Patern avait quitté son Pays de Galles natal, pour débarquer en Armorique.

Les habitants de la région le nomment donc évêque de Vannes.

Le tout premier évêque, ça se souligne...

Une place prestigieuse obtenue grâce à son ami Caradoc. Oui, le chef de Vannes et célèbre chevalier de la Table Ronde...

Mais tout le monde ne se réjouit pas de la présence de Patern.

Les païens hirsutes non encore christianisés le chassent en exil. Sauf que plus tard, on regrette...

Les reliques de Patern sont donc ramenées à Vannes.

Seulement, la légende (d’après le Guide de la Bretagne mystérieuse) dit que le sarcophage qui contient les restes n’a pas pu être soulevé !

Tiens donc : le corps pèse 3 tonnes, tant que les porteurs n’ont pas fait la promesse de donner de l’argent à la cathédrale !

Les reliques de Patern restent à Vannes jusqu’à l’invasion normande du 9e siècle.

Après ça, direction le centre de la France, avec un transfert à Issoudun (36) jusqu’au 11e siècle.

Une partie se refait déménager à Vannes, ensuite.

Du coup, on peut encore voir les reliques dans le trésor de la cathédrale Saint-Pierre.

Source

  • Gwenc'hlan Le Scouëzec. Guide de la Bretagne mystérieuse. Éditions Tchou, 1966.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !