This website requires JavaScript.

L'homme le plus laid de France à Lavardens ?

Quand : 1625 - 1653

Le château | loreat / CC-BY
Château Henri IV Château de Lavardens

Confisqués en 1481 à la suite de la guerre entre Armagnacs et Bourguignons, le comté et le château passent à Henri d’Albret, mari de Marguerite d’Angoulême (la sœur de François Ier) et grand-père du futur Henri IV...

Puis, à Jeanne d’Albret sa fille, et enfin à Henri IV !

C’est celui-ci, qui donne le château à un vieux compagnon d’armes, Antoine de Roquelaure, en 1585.

Antoine, c’est lui qui se trouve dans le carrosse du roi, quand ce dernier se fait sauvagement poignarder par Ravaillac...

À sa mort en 1625, son fils reprend le flambeau, et poursuit les travaux d’embellissement du château. Enfin... poursuivre n'est pas le mot, puisqu'une épidémie de peste interrompt le chantier en 1653 !

Le fiston en question s’appelle Jean-Baptiste-Gaston de Roquelaure, bien estimé à la cour pour son esprit, sa bravoure... et sa laideur.

Il est « l’homme le plus laid de France », comme on dit à l’époque de lui.

Maréchal de camp du roi, il dit lui-même qu’il savait « passer pour être fort laid », mais que rien ne l’obligeait d’être de l’avis de tout le monde !

Les aventures divertissantes du duc de Roquelaure racontent :

« Ce duc avait de petits yeux noirs et, comme on dit, des yeux de cochon. Il avait les sourcils épais et larges, le teint brun, c’est-à-dire basané, le nez plat et écrasé entre ses deux yeux, de manière qu’on aurait eu bien de la peine à le discerner, si deux larges narines, toujours barbouillées de tabac, n’eussent frappé la vue. Enfin, on ne peut mieux comparer cet antipode de nez qu’à celui d’un beau chien de Boulogne, joint à tout cela qui exhalait une puanteur qui surpassait en force tous les tabacs de senteur dont il se le parfumait. »

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !