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Les trésors de l'église de Saint-Marcel

La châsse limousine | Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA
Église paroissiale Église de Saint-Marcel

Le trésor

Le trésor se compose de plusieurs pièces du 13e au 15e siècle, uniques dans le département !

Présentées à New-York en 1996, rien que ça...

Elles ont échappé aux destructions de la Révolution en 1793, car les habitants les ont cachées jusqu'en 1802 ! Une chance...

À l'époque romane, on vénère plus que tout les reliques. Pèlerinages et processions se multiplient.

Pour les protéger, on les enferme dans de magnifiques reliquaires sertis de pierres précieuses.

Des pièces uniques d'orfèvrerie le plus souvent réalisées par les ateliers limousins, experts en la matière entre le 12e et le 14e siècle.

Celles de l'église ont été offertes par de riches donateurs.

La châsse en bois

La châsse en bois | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

La châsse en cuivre (l'une des plus grandes châsses limousines connues) date de 1230. La face montre le Christ avec la Vierge en-dessous et les 4 apôtres ; sur les côtés, des anges.

La châsse en bois (faite en un seul morceau de chêne peint et sculpté) du tout début du 14e siècle illustre le martyr de saint Marcel.

Bustes de saint Marcel

Bustes de saint Marcel | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

Les deux reliquaires de saint Marcel, en forme de buste, l'un en bois du XIIIe s et l'autre en cuivre argenté du 14e siècle.

Celui en bois a servi d'âme à celui en cuivre, on l'a découvert seulement en 1965 lors d'une restauration ! Celui en cuivre porte le blason des seigneurs de Celon : les Céris.

Croix et ciboire

Croix et ciboire | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

• On voit aussi un bras reliquaire en argent et vermeil du début du 14e siècle, un « dessous d'aiguière » du 15e siècle venu de Belgique où l'on peut lire en ancien allemand « la crème fait passer la bière », un ciboire du 19e siècle et deux croix, l'une avec une base en olivier du 13e siècle, l'autre du 14e siècle avec un médaillon laissant apparaître un parchemin disant : « De la vraie croix, de saint Pierre, de la pierre du mont du Calvaire, de saint Étienne et plusieurs autres saints. »

Vilain pécheurs !

Au-dessus de la petite porte d'entrée apparaît une peinture murale en relief dite de Notre-Dame-de-Pitié (16e siècle) !

On y voit le roi saint Louis présentant à la Vierge Louis Mars, chanoine de Bourges (qui vit au tout début du 16e siècle à Saint-Marcel et dont le blason figure sur la peinture).

En-dessous, l'inscription en lettres gothiques rappelle leurs péchés aux visiteurs !

Les stalles

Dans le chœur, les très belles stalles du 16e siècle ont une place de choix !

Le prieur de Saint-Marcel Antoine Barbault (on l'a déjà rencontré à la chapelle Saint-Benoît d'Argenton) les a commandées.

On voit donc son blason à plusieurs endroits !

Des textes extraits de psaumes courent le long des stalles.

Les miséricordes sont plutôt sympathiques ! Visages, petits bonshommes qui montrent leurs fesses...

A-t-on voulu se moquer d'un seigneur, d'un prélat haut placé ?

Les stalles

Les stalles | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA


Les stalles

Les stalles | ©Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA

La crypte

La crypte existait avant la construction de l'église romane : elle a été aménagée pour abriter le tombeau de saint Marcel, martyrisé à cet endroit précis.

Avez-vous vu les pierres carolingiennes présentées sur le mur ?

On dit que ce sont celles du tombeau de Marcel !

Et pour la petite anecdote, la crypte a longtemps servi de cave à vins, pour des particuliers...

Source

  • Panneaux touristiques affichés dans l'église Saint-Marcel.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !