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Le retable de la Passion, le petit bijou d'Ambierle

Quand : 1476

Retable d'Ambierle | D Villafruela / CC-BY-SA
Prieuré Bénédictin Prieuré Saint-Martin d'Ambierle

Le retable doré

Ambierle possède un trésor : son retable flamand de la Passion, légué en 1476 par Michel de Chaugy, chambellan du duc de Bourgogne Philippe le Bon.

Il se compose de 3 panneaux de bois sculptés en ronde bosse, recouverts par 6 volets peints sur les 2 faces.

L'ensemble a été doré et les statues portent des traces de polychromies.

Bien sûr, on a représenté les donateurs sur les volets : à droite, Michel de Chaugy et sa femme Laurette de Jaucourt.

À gauche, le père de Michel, Jean, et sa femme Guillemette de Montagu.

Deux anges portent leurs blasons « d'or à deux lions léopardés de sable. »

On a des scènes représentant la trahison de Judas et le couronnement d'épines ; ensuite, la descente de Croix, la mise au tombeau et la Résurrection.

Détail : la mise au tombeau

Détail : la mise au tombeau | ©Daniel Villafruela / CC-BY-SA

D'Ambierle au Louvre ?

Mais le retable a longtemps été oublié, brûlé par les cierges, laissé dans un endroit trop humide...

Au 19e siècle, on décide, devant l'état catastrophique du chef-d'œuvre, de l'envoyer en restauration dans les ateliers du Louvre, à Paris.

Mais les habitants s'y opposent fermement ! Leur triptyque ne bougera pas...

On fait finalement appel à un artisan lyonnais, un certain monsieur Odier.

Sources

  • J. Guillien. Notice sur un triptyque d'Ambierle attribué à Van Eyck. Revue du Lyonnais (tome 21). 1845.
  • Congrès archéologique de France : séances générales tenues à Montbrison en 1885 (session 52). 1886.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !