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Le macaron d'Amiens et sa petite touche de fruit

Quand : 1834

Macarons d'Amiens (maison) | Anecdotrip.com / CC-BY-NC-SA
Spécialité

Késako ?

À base d'amandes Valencias, de miel, de sucre, de blancs d’œufs et d'huile d'amande amère, on fabrique le macaron d'Amiens depuis le 16e siècle.

Ce qui le différencie des autres macarons régionaux, c'est sa petite touche de gelée de fruits (le plus souvent, l'abricot).

Celui d'Amiens est fabriqué par la maison Trogneux, installée sur la place de la cathédrale à Amiens depuis 1834.

En 1992, le macaron d'Amiens reçoit même le Grand prix de la meilleure spécialité régionale.

La petite histoire

Le macaron ?

« Pâtisserie de menu service et de petit four faite de sucre, de farine et d’amandes douces pilées, taillées en petit pain plat et de figure ronde ou ovale » nous dit Alexandre Dumas, dans son Petit dictionnaire de cuisine.

On a souvent fait dériver le nom « macaron » de l'italien macaroni, qui désigne une pâte de farine préparée avec du fromage.

Mais on trouve aussi quelquefois l'étymologie suivante : macaron viendrait du grec makar, heureux. Donc, macaron... le gâteau des heureux !

Les anciens grecs désignent d'ailleurs les grands banquets ou les festins sous le nom makaria ou makarôn.

En tous cas, au Moyen Âge, le macaron fait partie de ce que l'on appelle les « pâtisseries sèches. »

Il vient d'Italie, on le dit arrivé en France avec Catherine de Médicis, au 16e siècle.

On l'aime beaucoup à la Cour, comme on peut le voir dans le Petit dictionnaire de Dumas, qui parle de la recette des « macarons aux noisettes avelines » de « Madame, épouse de Monsieur, frère du roi. »

Source

  • Laurence Caracalla. Le tour de France des 100 pêchés mignons. Le Figaro, 2017.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !