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Le calvaire du monastère de Cimiez

Quand : 1477 - 1804

Détail | Poulpy / CC-BY-SA
Abbaye Calvaire Franciscain Monastère de Cimiez

Commençons la visite par le calvaire de Cimiez, sur la place du couvent : vous ne pouvez pas le rater.

C'est une colonne torse en marbre (vestige d'un monument romain ?) surmontée d'une croix tréflée datée de 1477 ; on dit qu'un évêque de Cyrène l'a donnée au couvent.

Avant la Révolution, elle se trouvait sur la place Saint-François de Cimiez.

Mais au moment des troubles révolutionnaires, un habitant de Cimiez, un certain monsieur Sardina, a la bonne idée de sauver la croix du bazar ambiant, en la cachant dans sa grange !

En 1804, grâce à ce monsieur, on a pu la dresser à l'endroit où elle se trouve aujourd'hui.

Sur la face sud, on voit un séraphin : l'ange ailé apparu à saint François (le fondateur de l'ordre des Franciscains), sur le mont Alverne.

Aux extrémités, on a : saint François, saint Louis de Toulouse et un pélican, symbole de l'amour paternel.

Du côté nord : la Vierge, saint Bernardin de Sienne et sainte Claire... tous deux franciscains.

Au pied de la croix, des blasons (dont celui de la famille Sardina) : 3 poissons et un arbre flanqué de 3 étoiles.

Une inscription indique : Hoc opus fieri fecit venerabilis frater Ludovicus Terrini ordinis Minorum conventus. MCCCCLXXVII. Die V Juni.

Ce qui veut dire : « Cette œuvre a été réalisée par le vénérable frère Louis Terrini, de l'ordre des Mineurs, le 5 juin 1477. »

Sources

  • Luc Thévenon. Article Le couvent des Cordeliers de Nice. Cahiers de la Méditerranée. 1976.
  • Léon de Kerval. Le couvent des Frères mineurs et le sanctuaire de Notre-Dame de Cimiez. 1901.

À propos de l'auteure

Vinaigrette
Passionnée par les balades et par l'Histoire, grande ou petite... pleine de détails bien croustillants, si possible !